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Mécanique du solide et Mécanique analytique - CPT

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4.4. EQUATIONS D’EULER & MOUVEMENTS DE POINSOT 71<br />

moment angulaire est donné par L = I Ω relativement au <strong>solide</strong> <strong>et</strong> par ℓ = A(t)L<br />

dans le repère fixe, cf. (4.3.16) ; il s’ensuit que n = 2ℓ/ √ 2E est bien parallèle au<br />

moment angulaire ℓ. Le plan tangent TxEt en x ∈ Et est donc perpendiculaire au<br />

vecteur constant ℓ. Montrons que ce plan reste fixe au cours <strong>du</strong> temps. On a 〈ℓ, x〉 =<br />

〈L, X〉 = 〈L, Ω〉/ √ 2E, grâce à (4.4.13) ; mais (4.4.10) entraîne alors 〈ℓ, x〉 = √ 2E =<br />

const. La projection <strong>du</strong> vecteur x(t) ∈ Et sur la direction <strong>du</strong> vecteur fixe ℓ reste<br />

constante : le plan TxEt est indépendant <strong>du</strong> temps t. Comme ˙x = ω × x = 0 puisque<br />

x est parallèle au vecteur instantané de rotation, ω, la vitesse <strong>du</strong> point de contact<br />

x ∈ Et avec le plan fixe TxEt est nulle <strong>et</strong> l’ellipsoïde d’inertie roule sans glisser.<br />

Exercice 4.4.6. (i) A quelle condition Ω0(t) = (0, 0, Ω0(t)) est-elle une solution des<br />

équations d’Euler (4.4.4) pour une toupie asymétrique ? (ii) Linéariser les équations<br />

d’Euler au voisinage de c<strong>et</strong>te solution. (iii) En dé<strong>du</strong>ire l’expression approchée de<br />

l’évolution temporelle <strong>du</strong> moment angulaire L(t) = (L1(t), L2(t), L3(t)).<br />

Démonstration. (i) Supposons que l’on ait (4.4.9) avec I3 > 0. Alors, nécessairement<br />

˙Ω0 = 0 <strong>et</strong> donc Ω0 = const. (rotation stationnaire autour <strong>du</strong> troisième axe).<br />

(ii) Posons Ω(t) = Ω0(t) + ε Z(t) avec ε ≪ 1 ; on obtient ˙ Z1 ∼ = Z2Ω0(I2 − I3)/I1<br />

<strong>et</strong> ˙ Z2 ∼ = Z1Ω0(I3 − I1)/I2 avec ˙ Z3 ∼ = 0 mo<strong>du</strong>lo des termes en O(ε 2 ).<br />

(iii) Revenant au moment angulaire L = (I1Ω1, I2Ω2, I3Ω3), nous avons donc<br />

˙L1 ∼ = Ω0<br />

<br />

1 − I3<br />

<br />

L2,<br />

I2<br />

˙ L2 ∼ = −Ω0<br />

<br />

1 − I3<br />

<br />

L1,<br />

I1<br />

˙ L3 ∼ = 0.<br />

Cherchant la solution générale de ce système avec l’Ansatz général : L1 = A1e iωt <strong>et</strong><br />

L2 = A2eiωt avec ω ∈ R <strong>et</strong> A1, A2 ∈ C, on trouve<br />

ω = Ω0 1 − I3<br />

<br />

1 − I3<br />

<br />

<br />

avec A2 = iA1 (1 − I3/I1)/(1 − I3/I2). Posons A1 = L 1 − I3/I2 où L est une<br />

constante d’intégration que l’on peut choisir réelle ; on trouve alors<br />

L1(t) ∼ <br />

= L 1 − I3<br />

cos ωt, L2(t) ∼ <br />

= −L 1 − I3<br />

sin ωt, L3(t) ∼ = I3Ω0.<br />

I2<br />

Le moment angulaire L(t) décrit donc une p<strong>et</strong>ite ellipse autour <strong>du</strong> vecteur e ′ 3.<br />

I1<br />

I2<br />

I1

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