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Étude d'impact environnemental et social

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Tecsult International Limitée<br />

Proj<strong>et</strong> Guelbs II de la SNIM, Mauritanie - <strong>Étude</strong> d’impact <strong>environnemental</strong> <strong>et</strong> <strong>social</strong> 6-19<br />

05-17309 - Août 2009<br />

6.3.5 Végétation <strong>et</strong> faune<br />

a. Définition de la composante<br />

Les espèces végétales <strong>et</strong> fauniques de même que les habitats ainsi créés sont<br />

considérés sous les vocables « végétation <strong>et</strong> faune ».<br />

b. Sources d’impact<br />

Présence temporaire de main-d’œuvre (environ 600 travailleurs) sur une période de<br />

trois ans;<br />

Construction des logements à Zouérate;<br />

Transport <strong>et</strong> circulation de la machinerie <strong>et</strong> des équipements;<br />

Construction des diverses composantes de l’usine;<br />

Mise en place du parc à stérile;<br />

Mise en place du réservoir <strong>et</strong> de la conduite d’eau à partir du champ de captage de<br />

Teguelelaten situé à 50 km du site des Guelbs;<br />

Exploitation des bancs d’emprunt;<br />

Gestion des contaminants <strong>et</strong> des déch<strong>et</strong>s.<br />

La mise en place de ces diverses composantes, dont la superficie est estimée à<br />

189 ha (177 ha pour le nouveau parc à stériles, 7,8 ha pour les piles de mélange, de<br />

concentré <strong>et</strong> les convoyeurs ainsi qu’environ 4,5 ha pour la nouvelle conduite d’eau),<br />

entraînera la destruction de la végétation <strong>et</strong> la perte d’habitats fauniques.<br />

Végétation<br />

c. Impacts<br />

Le principal impact sur la flore en période de construction consiste en la perte du sol<br />

nécessaire à la mise en place des différentes composantes du proj<strong>et</strong>, soit les<br />

logements, le parc à stériles <strong>et</strong> la conduite d’eau. La surface d’empreinte du nouveau<br />

parc à stériles est estimée à 177 ha. La végétation, même si sa couverture est faible,<br />

sera complètement éliminée sur la totalité de c<strong>et</strong>te surface. Par ailleurs, le tracé de la<br />

nouvelle conduite d’eau croise plusieurs lits d’oueds qui se sont développés selon les<br />

lignes de drainage préférentielles. Or c’est dans les oueds que la couverture végétale<br />

est généralement la plus importante. Les travaux nécessaires à la mise en place de la<br />

conduite détruiront une partie de la végétation présente.<br />

Ces pertes permanentes de surfaces pouvant être occupées par un recouvrement<br />

plus ou moins important de végétation induiront des impacts indirects sur la population<br />

locale <strong>et</strong> sur la faune. En eff<strong>et</strong>, les surfaces occupées par la nouvelle conduite d’eau<br />

constituent des pertes permanentes d’aires de pâturage <strong>et</strong> d’alimentation pour les<br />

dromadaires <strong>et</strong> les p<strong>et</strong>its ruminants comme le lièvre. Ces pertes toucheront des<br />

espèces végétales protégées en vertu de l’article 44 de la Loi N o 2007-055 abrogeant<br />

<strong>et</strong> remplaçant la Loi N o 97-007 portant Code Forestier comme Aristida pungens<br />

(Sbatt), Acacia Radiana (Talh) <strong>et</strong> Maerua crassifolia (Atil). Le Code forestier spécifie<br />

que l’arrachage, l’abattage ou la mutilation de ces essences végétales sont interdits<br />

sauf sur autorisation du Ministre chargé des Forêts. Bien qu’un inventaire<br />

systématique de la végétation de la zone d’étude n’ait pas été réalisé dans le cadre du<br />

présent proj<strong>et</strong>, les espèces végétales décrites précédemment sont communément<br />

observées dans la région du Tiris-Zemmour (Ministère du Développement Rural <strong>et</strong> de<br />

l’Environnement, 1998). Elles ont entre autres été inventoriées dans le cadre de<br />

l’étude d’impact du proj<strong>et</strong> El Aouj (Scott Wilson, 2008), de même que dans le cadre<br />

des études du PRISM (Tecsult International Limitée, 2002). Conséquemment, la mise<br />

en place des nouvelles infrastructures nécessitera l’obtention d’une autorisation du<br />

Ministère chargé des Forêts.

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