Étude des propriétés hydriques et des mécanismes d ... - sacre
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Chapitre 3 : Etude <strong>des</strong> <strong>propriétés</strong> <strong>hydriques</strong><br />
de remplissage différente, qui peuvent assurer <strong>des</strong> connectivités séparées à travers la pierre. Ce<br />
système impose donc un décalage dans le temps entre l’arrivée du front capillaire au somm<strong>et</strong> de<br />
l’éprouv<strong>et</strong>te <strong>et</strong> l’imbibition de toute la porosité libre (Jeann<strong>et</strong>te, 1994), les pores capillaires de taille<br />
plus p<strong>et</strong>ite se remplissant plus lentement.<br />
Teneur en eau (%)<br />
Tuffeau blanc<br />
35<br />
100<br />
90<br />
30<br />
80<br />
25<br />
70<br />
60<br />
20<br />
50<br />
15<br />
40<br />
10<br />
30<br />
zone imbibée<br />
20<br />
5<br />
10<br />
0<br />
0<br />
0 2 4 6 8 10 12 14<br />
Hauteur du front d'imbibition (cm)<br />
(a) : tuffeau blanc<br />
(b) : pierre de Sébastopol<br />
Figure III.8 : profil de teneur en eau pour le tuffeau blanc <strong>et</strong> la pierre de Sébastopol<br />
2.1.1.c. Saturation par immersion<br />
Degré de saturation (%)<br />
0<br />
0<br />
0 2 4 6 8 10 12 14<br />
Hauteur du front d'imbibition (cm)<br />
Lors de l’imbibition par capillarité, pour la saturation massique, le degré de saturation est de l’ordre<br />
de 84 % pour le tuffeau blanc <strong>et</strong> de 73 % pour la pierre de Sébastopol. Ces résultats sont à rapprocher<br />
au coefficient d’Hirschwald Sr48 qui représente le degré de saturation d’une pierre après 48 heures<br />
d’immersion totale (norme NF B10-504). Le coefficient d’Hirschwald sert de référence pour comparer<br />
facilement la capacité d’absorption de l’eau par les pierres calcaires. C<strong>et</strong> essai est fondé sur le fait que<br />
l’état de saturation obtenu après une immersion de 48 heures à pression atmosphérique est considéré<br />
comme un état représentatif de la saturation maximale de la pierre atteinte en milieu naturel<br />
(Dessandier, 1995). Malgré une saturation par imbibition assez différente, les coefficients<br />
d’Hirschwald <strong>des</strong> deux pierres sont assez proches : Sr48 = 89 % <strong>et</strong> Sr48 = 84 % pour le tuffeau <strong>et</strong> la<br />
pierre de Sébastopol respectivement (tableau III.5). Ceci montre que l’importante macroporosité de la<br />
pierre de Sébastopol provoque un important piégeage d’air mais que c<strong>et</strong> air a aussi plus de facilité à<br />
s’échapper avec le temps, principalement par <strong>des</strong> phénomènes de dissolution <strong>et</strong> diffusion de l’air dans<br />
l’eau.<br />
Saturation à 48h<br />
(coefficient d’Hirschwald)<br />
Tuffeau Sr48 = 89 % ± 2 %<br />
blanc (w48 = 33,2 % ± 0,8 %)<br />
Pierre de Sr48 = 84 % ± 2 %<br />
Sébastopol (w48 = 22,3 % ± 0,5 %)<br />
Tableau III.5 : saturations par immersion pendant 48h pour le tuffeau blanc <strong>et</strong> la pierre de<br />
Sébastopol<br />
Teneur en eau (%)<br />
25<br />
20<br />
15<br />
10<br />
5<br />
zone imbibée<br />
Pierre de sébastopol<br />
Kévin Beck (2006) 101<br />
100<br />
90<br />
80<br />
70<br />
60<br />
50<br />
40<br />
30<br />
20<br />
10<br />
Degré de saturation (%)