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Étude des propriétés hydriques et des mécanismes d ... - sacre

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Chapitre 1 : les formes d’altérations rencontrées<br />

2.5.2.a. Caractérisation par diffraction <strong>des</strong> rayons X sur poudre<br />

L’observation <strong>des</strong> éventuelles modifications minéralogiques a été effectuée jusqu’au milieu du bloc<br />

de pierre prélevé in-situ (soit 8 cm de profondeur) afin d’aller jusqu’au cœur de la pierre en œuvre<br />

(zone supposée inaltérée). L’échantillonnage en poudre effectué tous les 5 mm perm<strong>et</strong> d’avoir accès à<br />

la composition moyenne de la pierre suivant la profondeur. Un <strong>des</strong>criptif compl<strong>et</strong> de la méthode de<br />

caractérisation par diffraction <strong>des</strong> rayons X sur poudre est présenté à l’annexe A.3. Les<br />

diffractogrammes (effectués avec la raie Kα1 du Cuivre : λCu = 1,5406 Å) sont enregistrés par un<br />

diffractomètre à poudre Philips. L’intérêt de travailler avec une poudre est principalement d’avoir un<br />

diffractogramme homogène car moyenné sur les intensités diffractées par les différents cristallites.<br />

Pour cela, il est nécessaire d’avoir une poudre possédant une granulométrie fine afin d’avoir un<br />

nombre de cristallites contribuant à chaque réflexion suffisamment important pour obtenir une<br />

statistique correcte. Mais avec c<strong>et</strong>te méthode, l’étude de l’évolution minéralogique suivant la<br />

profondeur doit se faire par prélèvement qui doit se faire avec un pas minimum (5 mm ici) afin d’avoir<br />

suffisamment de matière.<br />

L’allure <strong>des</strong> diffractogrammes suivant la profondeur d’échantillonnage est représentée à la figure<br />

I.48. Les phases minéralogiques principales sont la calcite CaCO3 (pic principal à 29,4°, soit d104 =<br />

3,04 Å), la silice SiO2 sous forme de quartz (pic principal à 26,6°, soit d011 = 3,35Å) <strong>et</strong> d’opale<br />

critobalite-tridymite (zone présentant un pic assez large, caractéristique d’un minéral plus ou moins<br />

amorphe proche de la structure de la cristobalite <strong>et</strong> de la trydimite où les pics principaux se situent<br />

entre 21° <strong>et</strong> 22° en 2θ). On peut remarquer aussi la présence de minéraux argileux (pic à 8,8° soit d001<br />

= 10 Å, caractéristique <strong>des</strong> phyllosilicates comme la glauconite). L’observation la plus intéressante<br />

concerne l’évolution assez significative avec la profondeur de prélèvement <strong>des</strong> pics caractéristiques du<br />

gypse (pics principaux à 29,1°, soit d-121 = 3,06 Å <strong>et</strong> à 11,6°, soit d020 = 7,59 Å). En eff<strong>et</strong>, l’intensité de<br />

ces pics décroît régulièrement avec la profondeur pour être à peine perceptible à 15 mm de profondeur<br />

moyenne. Le diffractogramme correspondant à l’échantillonnage fait à 20 mm est comparable à celui<br />

correspondant à une zone de cœur (50 mm de profondeur) <strong>et</strong> aucune trace de gypse n’est détectée. Par<br />

ailleurs, c<strong>et</strong>te zone située à 20 mm englobe le liseré orange observé macroscopiquement, <strong>et</strong> l’analyse<br />

par diffraction <strong>des</strong> rayons X ne décèle pas d’autres phases cristallines. Les particules donnant c<strong>et</strong>te<br />

coloration orange ne possèdent pas de structure cristalline ou sont en trop faible quantité pour être<br />

détectées.<br />

Kévin Beck (2006) 43

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