Étude des propriétés hydriques et des mécanismes d ... - sacre
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Chapitre 1 : les formes d’altérations rencontrées<br />
comme le montre la figure I.35, <strong>et</strong> la cinétique d’imbibition r<strong>et</strong>rouve une allure homogène similaire à<br />
la première partie.<br />
Hauteur du front (cm)<br />
30<br />
8<br />
7<br />
6<br />
5<br />
4<br />
3<br />
2<br />
1<br />
B1 = 1,155<br />
B2 = 0,448<br />
B3 = 1,148<br />
0<br />
0 2 4 6 8 10<br />
Racine carrée du temps (min 1/2 )<br />
Figure I.34 : courbes d’imbibition pour le tuffeau prélevé in-situ (sens A)<br />
5 min. 20 min. 30 min. 60 min.<br />
Figure I.35 : photographies de l’essai d’imbibition (temps écoulé = 5, 20, 30, 60 min.)<br />
Ce test d’imbibition montre que le liseré orange situé à 20 mm de la surface exposée provoque une<br />
forte perturbation de la cinétique d’imbibition. Il doit donc y avoir dans c<strong>et</strong>te zone une modification<br />
texturale réduisant localement la progression de l’eau. En eff<strong>et</strong>, le test est utile car il perm<strong>et</strong> de<br />
déterminer d’une manière simple si le réseau poreux de la pierre est homogène, ceci se traduisant alors<br />
par une courbe d’imbibition bien linéaire (Jeann<strong>et</strong>te, 1992).<br />
Afin de déterminer si la rupture de pente <strong>des</strong> courbes d’imbibition localisé à 20 mm est due à la<br />
présence de ces particules oranges qui peuvent facilement se drainer par l’eau, ou bien à une réelle<br />
modification de structure de la pierre, un n<strong>et</strong>toyage par lixiviation a été entrepris. Le n<strong>et</strong>toyage total de<br />
l’éprouv<strong>et</strong>te a été réalisé par trois lixiviations successives (selon le protocole expérimental de la norme<br />
Afnor X31-210). Le premier lixiviat est d’une couleur jaune orangé très n<strong>et</strong>te, le deuxième légèrement<br />
coloré <strong>et</strong> le troisième incolore, témoignant du n<strong>et</strong>toyage compl<strong>et</strong> de l’éprouv<strong>et</strong>te.<br />
Une fois n<strong>et</strong>toyée <strong>et</strong> séchée, l’éprouv<strong>et</strong>te a été de nouveau soumise à un test d’imbibition. Les<br />
coefficients d’imbibition sont pratiquement identiques à ceux déterminés pour la troisième partie <strong>des</strong><br />
premières courbes d’imbibition (Tableau I.1), <strong>et</strong> les courbes d’imbibition sont c<strong>et</strong>te fois-ci bien<br />
linéaires témoignant de la relative homogénéité de la structure porale de l’éprouv<strong>et</strong>te (Figure I.36).<br />
Prise de masse (g/cm 2 )<br />
Kévin Beck (2006)<br />
3<br />
2<br />
1<br />
A1 = 0,355<br />
A3 = 0,405<br />
0<br />
0 2 4 6 8 10<br />
Racine carrée du temps (min 1/2 A2 = 0,179<br />
)