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Étude des propriétés hydriques et des mécanismes d ... - sacre

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Chapitre 3 : Etude <strong>des</strong> <strong>propriétés</strong> <strong>hydriques</strong><br />

µm. C<strong>et</strong>te taille de pore correspond à la limite de la microporosité de type I représentée par <strong>des</strong> pores<br />

générés principalement par l’état de surface <strong>des</strong> sphérules d’opale. Ces pores étant initialement remplis<br />

d’eau, la plupart <strong>des</strong> parois <strong>des</strong> pores capillaires principaux (représentés par l’agencement <strong>des</strong><br />

sphérules d’opale) sont ainsi recouverts d’un film d’eau qui aide à la migration <strong>des</strong> différents<br />

ménisques capillaires. A partir de c<strong>et</strong>te limite, l’eau initialement présente facilite la progression de<br />

l’eau en augmentant le mouillage <strong>des</strong> parois <strong>des</strong> pores capillaires. Pour la pierre de Sébastopol, c<strong>et</strong><br />

eff<strong>et</strong> est moins marqué <strong>et</strong> l’aide à la migration capillaire ne commence qu’à partir d’une succion de 0,2<br />

MPa (soit un degré de saturation d’environ 15 % d’après la courbe de rétention d’eau). C<strong>et</strong>te succion<br />

correspond à un diamètre de pore d’environ 2 µm. C<strong>et</strong>te taille de pore correspond plutôt, dans le cas de<br />

la pierre de Sébastopol, aux pores générés par la morphologie de surface <strong>des</strong> grains de calcite.<br />

L’augmentation du coefficient visuel peut s’expliquer en appliquant le même raisonnement à la<br />

différence que le remplissage <strong>des</strong> pores s’effectue de manière très importante lorsque l’on est proche<br />

de c<strong>et</strong>te valeur de succion, <strong>et</strong> que donc l’eff<strong>et</strong> d’aide à la cinétique d’imbibition ne se produit que dans<br />

une gamme assez limitée.<br />

106<br />

2.1.2. La perméabilité à l’eau<br />

La perméabilité définit la capacité d’un matériau poreux à se laisser traverser par un fluide (en<br />

l’occurrence l’eau). C’est une propriété de transport essentielle car elle décrit la facilité avec laquelle<br />

un fluide circule à travers son réseau poreux. La perméabilité d’une roche dépend principalement de<br />

ses <strong>propriétés</strong> texturales intrinsèques comme la taille <strong>des</strong> pores, la tortuosité <strong>et</strong> la connectivité de son<br />

réseau poreux (Guégen & Palciauskas, 1992 ; Hammecker, 1993).<br />

2.1.2.a. Principes théoriques<br />

La perméabilité d’un milieu poreux connecté a été défini par Darcy (1846) qui a montré qu’il existe<br />

une relation linéaire entre le débit volumique d’eau Q <strong>et</strong> le gradient de pression appliqué ∆P :<br />

L P S Q = k ∆<br />

[Eq.18]<br />

η<br />

où S est la surface de la section perpendiculaire au flux, L la longueur de l’échantillon traversé, η la<br />

viscosité dynamique de l’eau (η = 1 centipoise = 0,001 Pa.s) <strong>et</strong> k la perméabilité spécifique du réseau<br />

poreux. La perméabilité k est homogène à une surface (m 2 ) <strong>et</strong> représente une section efficace<br />

d’écoulement.<br />

Dans le cas d’un fluide donné (l’eau en l’occurrence), il est parfois plus parlant d’utiliser la<br />

conductivité hydraulique K qui est défini par :<br />

ρg<br />

K = k<br />

[Eq. 19]<br />

η<br />

Kévin Beck (2006)

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