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Étude des propriétés hydriques et des mécanismes d ... - sacre

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Chapitre 3 : Etude <strong>des</strong> <strong>propriétés</strong> <strong>hydriques</strong><br />

Les mesures expérimentales du séchage <strong>des</strong> pierres ont été réalisées sur <strong>des</strong> échantillons<br />

cylindriques (diamètre : 40 mm <strong>et</strong> longueur : 40 mm) initialement saturés en eau sous pression<br />

atmosphérique (saturation massique de l’imbibition) dont toutes les faces sont imperméabilisées par un<br />

film plastique sauf une. Ces échantillons sont placés dans <strong>des</strong> enceintes où règnent différentes<br />

humidités relatives (Hr : 12 % à 98 %) contrôlées par une solution saline saturée. La mesure de la<br />

masse de l’échantillon en fonction du temps est réalisée par pesée grâce à un dispositif perm<strong>et</strong>tant de<br />

limiter l’eff<strong>et</strong> de l’agitation de l’air (figure III.21).<br />

Mesure de la perte de masse<br />

HR constant<br />

Figure III.21 : schéma explicatif <strong>et</strong> photographie du dispositif de mesure <strong>des</strong> cinétiques d’évaporation<br />

Les résultats expérimentaux sont illustrés à la figure III.22 <strong>et</strong> au tableau III.11. Lors du séchage<br />

d’un matériau poreux, <strong>et</strong> si l’échantillon n’est pas réalimenté en eau, on constate que la cinétique<br />

d’évaporation se subdivise en général en trois phases correspondant à <strong>des</strong> <strong>mécanismes</strong> d’évaporation<br />

successifs différents (Rose, 1968 ; Hammecker, 1993 ; Rouss<strong>et</strong>-Tournier, 2001) :<br />

La première phase correspond à la partie linéaire de la courbe traçant la perte de masse par unité de<br />

surface suivant le temps. Il s’agit d’une phase de désaturation à flux constant qHR, le flux étant défini<br />

comme la valeur de la pente de ce segment de droite. Elle est caractéristique d’une cinétique<br />

d’évaporation avec transfert capillaire de l’eau liquide. En eff<strong>et</strong>, la surface évaporante reste mouillée<br />

car l’évaporation se poursuit à la surface par une alimentation en eau contenue dans le réseau poreux.<br />

La demande évaporative externe est alors totalement comblée par les apports capillaires, ce qui perm<strong>et</strong><br />

de maintenir la surface mouillée. Il y a donc continuité hydraulique entre la surface évaporante <strong>et</strong><br />

l’intérieur de la pierre. C<strong>et</strong>te première phase de désaturation à flux constant est principalement<br />

gouvernée par les conditions externes (humidité relative, température, …). C<strong>et</strong>te première phase se<br />

poursuit tant que les apports capillaires sont suffisants pour alimenter la surface évaporante.<br />

A partir d’un degré de saturation particulier, appelé degré de saturation critique Src, la perte d’eau<br />

par évaporation ne suit plus une évolution linéaire avec le temps. On observe une diminution<br />

progressive de la vitesse d’évaporation, témoignant d’un changement de régime dans les <strong>mécanismes</strong><br />

de séchage. La deuxième phase correspond à une transition entre les différents régimes de séchage. A<br />

Kévin Beck (2006) 121

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