Étude des propriétés hydriques et des mécanismes d ... - sacre
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Chapitre 1 : les formes d’altérations rencontrées<br />
Intrusion cumulative (mL/g)<br />
0,4<br />
0,3<br />
0,2<br />
0,1<br />
cumulative volume<br />
incrémental volume<br />
z = 05 mm<br />
0<br />
0<br />
Ds<br />
0,001 0,01 0,1 1 10 100 1000<br />
Diamètre d'accès de pore (µm)<br />
(a)<br />
(b)<br />
Figure I.43 : distribution porale obtenue par porosimétrie au mercure dans la zone de surface (a) <strong>et</strong><br />
dans une zone de cœur (b)<br />
z = 05 mm<br />
(zone croûte noire)<br />
z = 50 mm<br />
(zone de cœur)<br />
Volume intrusif VHg (mL/g) 0,286 0,278<br />
Densité sèche apparente ρa (g/cm 3 ) 1,37 1,42<br />
Densité du squel<strong>et</strong>te solide ρs (g/cm 3 ) 2,24 2,34<br />
Porosité accessible au mercure NHg 39,1 % 39,4 %<br />
Diamètre seuil Ds 3 µm 2,5 µm<br />
Coefficient de dispersion Cd 7,1 7,2<br />
Tableau I.3 : résultats de la porosimétrie au mercure pour le tuffeau prélevé in-situ<br />
z = 05 mm<br />
(zone croûte noire)<br />
z = 50 mm<br />
(zone de cœur)<br />
Densité <strong>des</strong> soli<strong>des</strong> ρs (g/cm 3 ) 2,41 2,54<br />
Porosité totale Ntot 43,3 % 44,0 %<br />
Tableau I.4 : résultats de la pycnométrie pour le tuffeau prélevé in-situ<br />
La porosité totale de ce tuffeau prélevé in-situ est d’environ 44%. C<strong>et</strong>te forte porosité, typique <strong>des</strong><br />
tuffeaux, implique une densité apparente assez faible de l’ordre de 1,40. La distribution porale apparaît<br />
assez étendue mais à forte dominance mésoporeuse type III. Il existe aussi une forte proportion<br />
d’infraporosité (de l’ordre de 10% du volume poral) générée par la rugosité de surface de certains<br />
minéraux <strong>et</strong> par les phases les plus fines, qui ne peut être explorée par la porosimétrie au mercure. La<br />
présence de pores de gran<strong>des</strong> dimensions tels que les micro-fissures présents sur une profondeur de<br />
plus de 2 mm montre que le bloc de tuffeau est plus profondément altéré que ne l’indique la croûte<br />
noire superficielle de 500 µm d’épaisseur.<br />
2.5. Modification minéralogique<br />
0,05<br />
0,04<br />
0,03<br />
0,02<br />
0,01<br />
Intrusion incrémentale (mL/g)<br />
0<br />
0<br />
Ds<br />
0,001 0,01 0,1 1 10 100 1000<br />
La pierre a été soumise à un environnement urbain plus ou moins agressif. Comme le témoigne la<br />
présence d’une croûte noire, c’est la zone de la pierre proche de la surface exposée à l’atmosphère qui<br />
a subi le plus d’altérations.<br />
Intrusion cumulative (mL/g)<br />
0,4<br />
0,3<br />
0,2<br />
0,1<br />
cumulative volume<br />
incrémental volume<br />
z = 50 mm<br />
Diamètre d'accès de pore (µm)<br />
Kévin Beck (2006) 39<br />
0,05<br />
0,04<br />
0,03<br />
0,02<br />
0,01<br />
Intrusion incrémentale (mL/g)