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Étude des propriétés hydriques et des mécanismes d ... - sacre

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Chapitre 3 : Etude <strong>des</strong> <strong>propriétés</strong> <strong>hydriques</strong><br />

pour certaines cellules de diffusion, le débit de perte de masse ne correspond pas au débit de prise de<br />

masse. Ceci correspondrait à de légères fuites de vapeur d’eau dues à une mauvaise étanchéité. En<br />

eff<strong>et</strong>, la masse <strong>des</strong> différents échantillons à la fin de l’expérience de diffusion, dont la durée est de<br />

pratiquement trois mois, correspond pratiquement à la masse pré-équilibrée à la plus forte humidité<br />

relative, <strong>et</strong> cela confirme le fait que la teneur en eau de l’échantillon n’a quasiment pas varié durant<br />

l’essai. Ainsi, les flux de diffusion mesurés pour chaque gradient d’humidité relative sont estimés à<br />

partir de la moyenne entre la perte <strong>et</strong> la prise d’eau <strong>des</strong> solutions salines saturées. Les résultats sont<br />

présentés au tableau III.10.<br />

∆HR 12%-05% 22%-12% 33%-22% 55%-44% 66%-55% 76%-66% 86%-76% 98%-86%<br />

J∆HR tuffeau<br />

(g/cm 2 /h)<br />

0,75.10 -4 1,29.10 -4 1,15.10 -4 0,96.10 -4 1,48.10 -4 1,47.10 -4 1,56.10 -4 2,56.10 -4<br />

J∆HR sébastopol<br />

(g/cm 2 /h)<br />

0,81.10 -4 1,39.10 -4 1,16.10 -4 1,06.10 -4 1,29.10 -4 1,11.10 -4 1,02.10 -4 1,54.10 -4<br />

Tableau III.10: flux de diffusion selon les gradients d’humidité relative imposés pour le tuffeau blanc<br />

<strong>et</strong> la pierre de Sébastopol<br />

On constate, d’après la figure III.18 <strong>et</strong> le tableau III.10, qu’il n’y a pas de grande différence entre<br />

les deux pierres au niveau <strong>des</strong> flux de diffusion tant que l’humidité relative (à laquelle la teneur en eau<br />

de l’échantillon est équilibrée) reste faible. Mais pour les fortes humidités relatives, <strong>et</strong> donc quand la<br />

teneur en eau résiduelle augmente, on observe une n<strong>et</strong>te différence du flux de diffusion. La<br />

conductivité hydraulique K(θ), qui est liée au flux de diffusion mesuré par l’équation [Eq.24], suit<br />

donc les mêmes variations (figure III.19). La conductivité hydraulique <strong>des</strong> pierres non-saturées est une<br />

fonction de la teneur en eau résiduelle, mais c<strong>et</strong>te teneur en eau correspond à une succion donnée <strong>et</strong><br />

donc à une humidité relative d’équilibre. Ainsi, la figure III.19 est représentée suivant l’humidité<br />

relative du milieu environnant, qui correspond pratiquement à l’humidité relative la plus élevée dans la<br />

cellule.<br />

118<br />

K (m/s)<br />

5E-15<br />

4E-15<br />

3E-15<br />

2E-15<br />

1E-15<br />

tuffeau<br />

conductivité hydraulique K (m/s)<br />

sébastopol<br />

0<br />

0 20 40 60 80 100<br />

Humidité Relative (%)<br />

Figure III.19 : conductivité hydraulique selon l’humidité relative pour le tuffeau blanc <strong>et</strong> la pierre de<br />

Sébastopol<br />

Kévin Beck (2006)

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