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Étude des propriétés hydriques et des mécanismes d ... - sacre

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Annexes<br />

phénomène correspondant dans l’obj<strong>et</strong>. Par exemple, dans le mode émission d’électrons secondaires,<br />

un point de l’image est d’autant plus brillant que le point correspondant de l’obj<strong>et</strong> ém<strong>et</strong> plus<br />

d’électrons. L’mage est r<strong>et</strong>ransmise point par point <strong>et</strong> ligne par ligne, elle ne devient complète<br />

qu’après une période de balayage complète. Contrairement à une image stigmatique, l’image par<br />

balayage n’est pas liée à la possibilité de focalisation <strong>des</strong> lentilles, il est ainsi possible d’obtenir <strong>des</strong><br />

"images" de rayons X. La tension d’accélération <strong>et</strong> la taille du faisceau d’électrons sont <strong>des</strong> paramètres<br />

d’utilisation importants :<br />

La tension d’accélération conditionne la profondeur d’interaction, plus la tension est élevée, plus les<br />

électrons sont énergétiques <strong>et</strong> pénètrent dans la matière. De plus, plus les électrons sont énergétiques,<br />

plus ils sont "<strong>des</strong>tructeurs". Dans les microscopes à canons classiques, il n’est quasiment pas possible<br />

de travailler en <strong>des</strong>sous de 10 kV car la brillance <strong>des</strong> ces canons (nombre d’électrons par angle solide<br />

de détection) n’est pas suffisante pour avoir un rapport signal / bruit correct pour former une image.<br />

Par contre, dans le cas <strong>des</strong> canons à émission de champs, la brillance perm<strong>et</strong> de travailler jusqu’a <strong>des</strong><br />

tensions de l’ordre du kV, ce qui perm<strong>et</strong> l’observation <strong>des</strong> extrêmes surfaces <strong>et</strong> diminue l’eff<strong>et</strong> parfois<br />

<strong>des</strong>tructeurs <strong>des</strong> électrons<br />

La taille du faisceau d’électrons conditionne la résolution du microscope. Représentée sous la forme<br />

d’une poire d’interaction (figure A.2), elle dépend :<br />

- de la tension d’accélération du faisceau d’électrons,<br />

- du type de rayonnement détecté (électron secondaire ou rétrodiffusées, rayons X, …),<br />

- de la composition de l’éprouv<strong>et</strong>te,<br />

- de la distance de travail.<br />

La figure A.2 schématise c<strong>et</strong>te poire <strong>et</strong> montre que pour une même taille de faisceau d’électrons, la<br />

résolution en électrons secondaires qui peut être de quelques nanomètres peut atteindre quelques<br />

centaines de nanomètre dans le cas <strong>des</strong> rayons X.<br />

Figure A.2 : représentation schématique <strong>des</strong> profondeurs de pénétration <strong>et</strong> <strong>des</strong> résolutions spatiales<br />

pour différents mo<strong>des</strong> de formation d’images<br />

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Kévin Beck (2006)

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