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Abréviations - Faculté de Médecine et de Pharmacie de Fès

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• En In<strong>de</strong> <strong>et</strong> en Chine, l'épilepsie est toujours considérée comme une raison<br />

d'interdire ou d'annuler un mariage.<br />

• Au Royaume-Uni, une loi interdisant aux épileptiques <strong>de</strong> se marier n'a été abrogée<br />

qu'en 1970.<br />

• Aux Etats-Unis d'Amérique, dans plusieurs Etats, les épileptiques n'ont pas eu le<br />

droit <strong>de</strong> se marier. En fait, le <strong>de</strong>rnier Etat à abroger c<strong>et</strong>te loi ne l'a fait qu'en 1980.<br />

• Toujours aux Etats-Unis d'Amérique, la stérilisation eugénique <strong>de</strong>s épileptiques a<br />

été prévue dans 18 Etats jusqu'à l'année 1956. Jusque dans les années 70, il était<br />

légal aux Etats-Unis d'Amérique d'interdire aux épileptiques l'accès aux<br />

restaurants, théâtres, centres <strong>de</strong> loisirs <strong>et</strong> autres bâtiments publics. (OMS, Février,<br />

2001).<br />

Des centaines <strong>de</strong> personnes en France sont contraintes à vivre mal parce<br />

qu'outre leur maladie <strong>et</strong> le regard <strong>de</strong>s autres, la législation les exclut. Les questions<br />

du travail, du permis <strong>de</strong> conduire, <strong>de</strong> l'accès à certaines professions ont été<br />

évoquées. Il faut aussi parler <strong>de</strong>s problèmes d'assurance, <strong>de</strong>s crédits bancaires.<br />

L'épileptique a, là aussi, le choix entre « dire » la maladie (<strong>et</strong> les taux <strong>de</strong>s primes<br />

sont 'accrus), <strong>et</strong> la « cacher ».<br />

Dans ce <strong>de</strong>rnier cas, s'il est reconnu qu'il y a eu acci<strong>de</strong>nt dû à une crise, il y a<br />

rupture <strong>de</strong> contrat <strong>et</strong> il est responsable pénalement <strong>et</strong> civilement. On peut dire que<br />

l'épileptique n'existe plus civiquement. Il n'est reconnu ni comme handicapé, ni<br />

comme individu, ni comme mala<strong>de</strong>, ni comme non-mala<strong>de</strong>. S'il est seul, s'il ne fait<br />

pas appel (<strong>et</strong> il n'est pas simple <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir un plai<strong>de</strong>ur à notre époque), il ne peut<br />

que <strong>de</strong>venir « mala<strong>de</strong> » ou « invali<strong>de</strong> » en hôpital psychiatrique. « Après tout»<br />

comme le disent certains mala<strong>de</strong>s, « on paye bien nos impôts ». Sans tomber dans<br />

une politique d'assistance <strong>et</strong> sans négliger tous ceux dont la détresse physique <strong>et</strong><br />

morale est <strong>de</strong> loin la plus gran<strong>de</strong>, <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> responsabilisation, <strong>de</strong> réelle<br />

solidarité sociale seraient à mener pour les mala<strong>de</strong>s chroniques.<br />

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