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Abréviations - Faculté de Médecine et de Pharmacie de Fès

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Pritchard <strong>et</strong> al. étudient un groupe <strong>de</strong> 56 patients, adolescents <strong>et</strong> adultes, dont<br />

l'épilepsie temporale a commencé dans l'enfance (à 6,1 an en moyenne). Parmi eux,<br />

20 suj<strong>et</strong>s présentaient une psychopathologie significative : psychoses, troubles du<br />

caractère, tentatives <strong>de</strong> suici<strong>de</strong>, conflits avec les autorités scolaires, ayant émergé<br />

pendant l'adolescence. (24)<br />

Perini <strong>et</strong> al ont, quant à eux, comparé quatre groupes <strong>de</strong> suj<strong>et</strong>s, trois ayant une<br />

maladie chronique : épilepsie temporale, épilepsie myoclonique juvénile, diabète, <strong>et</strong> un<br />

groupe <strong>de</strong> suj<strong>et</strong>s normaux. Quatre vingt pour cent <strong>de</strong>s épileptiques temporaux avaient<br />

<strong>de</strong>s troubles psychiatriques (en majorité <strong>de</strong>s troubles <strong>de</strong> l'humeur), versus 20 p. 100<br />

<strong>de</strong>s patients avec épilepsie myoclonique juvénile <strong>et</strong> dix pour cent <strong>de</strong>s diabétiques. Ils en<br />

concluent que ces troubles psychiatriques ne sont pas seulement un ajustement face à<br />

une maladie chronique, mais sont liés à un dysfonctionnement du système limbique.<br />

Ces résultats sont en opposition complète avec ceux obtenus par Kaminer <strong>et</strong> al<br />

comparant 26 adolescents avec épilepsie temporale <strong>et</strong> 26 avec un asthme chronique.<br />

Les troubles psychiatriques (dépression, troubles <strong>de</strong> la conduite, agressivité) étaient<br />

r<strong>et</strong>rouvés dans les <strong>de</strong>ux groupes dans <strong>de</strong>s proportions similaires, paraissant<br />

témoigner <strong>de</strong> la souffrance due à une maladie chronique.<br />

Dans les épilepsies temporales, les troubles du comportement ont été mis en<br />

relation avec la latéralité du foyer par certains auteurs. Sherwin <strong>et</strong> al ont observé<br />

que les psychoses, chez l'adulte, étaient associées à un foyer gauche. Un lien entre la<br />

latéralisation gauche du foyer <strong>et</strong> la survenue <strong>de</strong> psychoses a aussi été souligné par<br />

Flor-Henry <strong>et</strong> Taylor chez les adultes, <strong>et</strong> par Falconer <strong>et</strong> Caplan <strong>et</strong> al chez <strong>de</strong>s enfants<br />

opérés. Mais Pritchard <strong>et</strong> al n'avaient pas trouvé <strong>de</strong> différence significative entre les<br />

foyers gauches <strong>et</strong> les foyers droits. De même, Camfield <strong>et</strong> al ont étudié 27 enfants, <strong>de</strong><br />

6 à 17 ans, ayant un QI dans les limites <strong>de</strong> la normale, 14 avec un foyer temporal droit<br />

<strong>et</strong> 13 avec un foyer temporal gauche. Les capacités cognitives, le profil <strong>de</strong> personnalité<br />

<strong>et</strong> les résultats scolaires ont été analysés. Un seul enfant présentait <strong>de</strong>s crises<br />

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