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Abréviations - Faculté de Médecine et de Pharmacie de Fès

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prévalence du trouble phobique induit par une anxiété anticipatoire (agoraphobie<br />

par peur <strong>de</strong> se r<strong>et</strong>rouver seul dans un endroit où une crise pourrait survenir) n’est<br />

pas clairement évaluée (63).<br />

Les états <strong>de</strong> stress post-traumatique posent <strong>de</strong>s problèmes très particuliers,<br />

en rapport avec les événements non épileptiques (ENE) dont B<strong>et</strong>ts a donné une <strong>de</strong>s<br />

meilleurs définitions : « changement brutal du comportement, <strong>de</strong>s perceptions, <strong>de</strong>s<br />

pensées ou <strong>de</strong>s sentiments d’un suj<strong>et</strong> pendant une durée limitée, qui rappelle ou qui<br />

ressemble à une crise d’épilepsie, mais sans le concomitant électrophysiologique<br />

associé aux crises ». Douze à 36 p. 100 <strong>de</strong>s patients enregistrés en vidéo-EEG<br />

souffrent simultanément <strong>de</strong> crises épileptiques <strong>et</strong> d’ENE (99) (94). L’expression<br />

clinique est polymorphe associant en proportion variable <strong>de</strong>s manifestations<br />

subjectives, <strong>de</strong>s mouvements anormaux <strong>et</strong> une altération <strong>de</strong>s capacités <strong>de</strong><br />

communication d’intensité variable (77). Les patients avec ENE isolés ou associés à<br />

<strong>de</strong>s crises épileptiques ont significativement plus <strong>de</strong> troubles dissociatifs (au sens<br />

du DSM-IV) que <strong>de</strong>s patients épileptiques sans ENE. L’origine <strong>de</strong>s ENE est rapportée<br />

à un antécé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> traumatisme psychique compliqué d’un syndrome <strong>de</strong> stress<br />

post-traumatique(99) (94). L’observation <strong>de</strong> 37 ENE issus d’une cohorte <strong>de</strong> 213<br />

patients consécutifs enregistrés en vidéo-EEG pour le diagnostic syndromique d’une<br />

épilepsie ou pour une exploration préchirurgicale, a mis en évi<strong>de</strong>nce une n<strong>et</strong>te<br />

prédominance <strong>de</strong> femmes (2/1 homme) aux antécé<strong>de</strong>nts psychiatriques significatifs,<br />

<strong>et</strong> r<strong>et</strong>rouvé un syndrome <strong>de</strong> stress post-traumatique dans près <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong>s cas<br />

en rapport avec <strong>de</strong>s antécé<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> violences sexuelles (77).<br />

1-3-2 L’anxiété intercritique (13)<br />

La phénoménologie que l’anxiété intercritique soit commune, n’a pas été bien<br />

décrite, <strong>et</strong> ceci est dû à la difficulté <strong>de</strong> distinguer entre le diagnostic d’anxiété<br />

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