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Abréviations - Faculté de Médecine et de Pharmacie de Fès

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dépression ; ainsi les cas sont plus anxieux (5,8±2,0) <strong>et</strong> plus déprimés (4,7±2,4)<br />

que les témoins (2,3±1,9 <strong>et</strong> 2±2,1). L’âge moyen est <strong>de</strong> 32,6 ans + ou – 11,5 <strong>et</strong> le<br />

sex-ratio 1,28. 93 % <strong>de</strong>s personnes interrogées vivent maritalement (témoins : 98,2<br />

% ; cas : 87,9 %) ; 57,4 % sont mariés (témoins : 70 % ; cas : 44 %) ; 97 % <strong>de</strong>s<br />

épileptiques affirment avoir eu une crise dans les <strong>de</strong>ux années précédant l’enquête ;<br />

48 % en ont eu 2 à 5 <strong>et</strong> 41,5 %, plus <strong>de</strong> 10. Il n’y a pas <strong>de</strong> corrélation significative<br />

entre la fréquence <strong>de</strong>s crises <strong>et</strong> le niveau d’anxiété <strong>et</strong> <strong>de</strong> dépression, en revanche la<br />

présence d’un traitement antiépileptique (77,5 %) diminue l’anxiété <strong>et</strong> la dépression.<br />

Une étu<strong>de</strong> transversale était réalisée au Togo <strong>et</strong> Bénin (Afrique occi<strong>de</strong>ntale)<br />

pour étudier la prévalence <strong>de</strong> la dépression <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’anxiété chez les suj<strong>et</strong>s<br />

épileptiques <strong>et</strong> la comparer à celle <strong>de</strong>s suj<strong>et</strong>s non épileptiques. 281 patients<br />

épileptiques ont été recruté au Togo <strong>et</strong> 215 au Bénin ayant les mêmes critères<br />

d’inclusions. La fréquence <strong>de</strong> la dépression <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’anxiété chez les suj<strong>et</strong>s<br />

épileptiques au Togo <strong>et</strong> au Bénin est significativement plus élevée (p < 0,0001) (4,4<br />

± 2,1 ; 4,7± 2,7) (5,3± 2,0; 6,2 ± 2,1) respectivement, par rapport au suj<strong>et</strong>s non<br />

épileptiques (0,5±0,9; 1,4 ±2,4) (2,5±1,6; 1,6±2,0). (82).<br />

Dans une étu<strong>de</strong> analytique sur l’anxiété <strong>et</strong> sur la dépression chez les<br />

personnes atteintes d’épilepsie (PAE) habitant la République démocratique populaire<br />

du Laos. Le résultat a montré un score d’anxiété <strong>et</strong> <strong>de</strong> dépression <strong>de</strong> Goldberg trois<br />

fois plus élevé chez <strong>de</strong>s PAE que chez les villageois (appariés par âge, par sexe <strong>et</strong><br />

par lieu d’habitation). La probabilité d’avoir un trouble psychologique était aussi<br />

plus élevée chez les patients que les témoins (94,8 % versus 33,1 % ; p < 0,001).<br />

L’analyse <strong>de</strong>s facteurs favorisants montrait que le lieu <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce (rural/urbain)<br />

était le plus important. Des conseils donnés par l’entourage aux patients<br />

diminuaient leur dépression. Le traitement antiépileptique n’influençait pas l’anxiété<br />

<strong>et</strong> la dépression dans c<strong>et</strong> échantillon. (109)<br />

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