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Abréviations - Faculté de Médecine et de Pharmacie de Fès

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cohorte <strong>de</strong> 100 patients consécutifs atteints d’une épilepsie partielle réfractaire lors<br />

<strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> postcritique. Les symptômes observés <strong>de</strong>vaient correspondre au profil<br />

habituel <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong>s cirses d’un suj<strong>et</strong> donné. Parmi les 100 patients, 43<br />

ont eu en moyenne 4,8 ± 2,4 symptômes dépressifs postcritiques (2 à 9 ; médiane :<br />

5) après un intervalle <strong>de</strong> complète lucidité. La durée médiane <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />

tiers <strong>de</strong>s symptômes était <strong>de</strong> 24 h. Treize <strong>de</strong>s patients ont eu 7 symptômes<br />

dépressifs durant 24 h ou plus. Des idées suicidaires postcritiques ont été observées<br />

chez 13 patients. Dix <strong>de</strong> ces treize patients avaient <strong>de</strong>s antécé<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> dépressions<br />

majeures ou <strong>de</strong> troubles bipolaires. Les symptômes dépressifs, quand ils étaient<br />

présents pendant la pério<strong>de</strong> intercritique, étaient plus intenses dans la pério<strong>de</strong><br />

postcritique chez 30 patients. Il existait enfin une corrélation significative entre la<br />

présence <strong>de</strong> symptômes dépressifs <strong>et</strong> l’existence d’une dépression intercritique.<br />

(102).<br />

(103)<br />

1-2-3 La dépression chez l’épileptique : un trouble probablement sous estimé<br />

Malgré la prévalence élevée <strong>de</strong>s dépressions <strong>et</strong> <strong>de</strong>s suici<strong>de</strong>s chez les mala<strong>de</strong>s<br />

épileptiques, la présence d’un trouble <strong>de</strong> l’humeur est largement sous-estimée dans<br />

l’épilepsie. Plusieurs explications ont été proposées. La première est nosologique :<br />

les états dépressifs dans l’épilepsie sont difficiles à classer avec le DSM. Ainsi, parmi<br />

76 patients souffrant <strong>de</strong> crises partielles complexes récurrentes soumis à un<br />

entr<strong>et</strong>ien psychiatrique standardisé, 25 p. 100 avaient un syndrome classé comme<br />

trouble dépressif non spécifié, <strong>et</strong> la moitié <strong>de</strong>s patients n’étaient pas traités (112).<br />

Plus <strong>de</strong> 50 p. 100 <strong>de</strong>s troubles dépressifs repérés dans la série <strong>de</strong> Men<strong>de</strong>z <strong>et</strong> al.,<br />

étaient classés comme dépressions atypiques. Les autres causes <strong>de</strong> sous-estimation<br />

du trouble ont été résumée par Kanner <strong>et</strong> Palac (58) : les patients ten<strong>de</strong>nt à<br />

minimiser leurs symptômes ; la variabilité symptomatique <strong>de</strong>s tableaux dépressifs <strong>et</strong><br />

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