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Abréviations - Faculté de Médecine et de Pharmacie de Fès

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facteur <strong>de</strong> risque principal, indépendamment <strong>de</strong> la gravité intrinsèque <strong>de</strong> l’épilepsie<br />

mesurée par la fréquence <strong>de</strong>s crises. Enfin, l’évolution <strong>de</strong>s psychoses épileptiques<br />

paraît moins déficitaire que celle <strong>de</strong>s schizophrénies endogènes. Men<strong>de</strong>z <strong>et</strong> al., ont<br />

rapporté une étu<strong>de</strong> rétrospective importante qui précise les données classiques<br />

résumées ci-<strong>de</strong>ssus. Tous les patients épileptiques (N = 1611) <strong>et</strong> migraineux (N =<br />

2167) admis dans le service <strong>de</strong> neurologie <strong>de</strong> l’université du Minnesota entre 1984<br />

<strong>et</strong> 1992 ont été recensés. Les dossiers <strong>de</strong>s patients atteints ultérieurement <strong>de</strong><br />

schizophrénie (critères du DSM III pour les schizophrénies, les troubles schizo-<br />

affectifs <strong>et</strong> les psychoses atypiques) dans chaque groupe ont été analysés. Un<br />

trouble psychotique chronique au sens défini ci-<strong>de</strong>ssus a été r<strong>et</strong>rouvé chez 149<br />

épileptiques (9,25 p. 100) <strong>et</strong> chez 23 migraineux 5(1,06 p.100). Dans un second<br />

temps, une étu<strong>de</strong> spécifique <strong>de</strong>s psychoses épileptiques a été réalisée à partir <strong>de</strong> 3<br />

groupes très homogènes : un groupe d’épileptiques avec schizophrénie (E+S,N=62),<br />

un groupe d’épileptiques sans troubles psychotiques (E, N=62) <strong>et</strong> un groupe <strong>de</strong><br />

schizophrènes non épileptiques(S, N=62). Les résultats principaux furent les<br />

suivants : a) variables décrivant l’épilepsie : la survenue <strong>de</strong>s symptômes<br />

psychotiques était significativement associée à une augmentation <strong>de</strong> la fréquence<br />

<strong>de</strong>s crises. Les patients psychotiques avaient plus <strong>de</strong> crises partielles complexes <strong>et</strong><br />

plus d’auras que les épileptiques non psychotiques, <strong>et</strong> moins <strong>de</strong> crises tonico-<br />

cloniques généralisées. L’age <strong>de</strong> début <strong>de</strong> l’épilepsie était significativement plus<br />

tardif (13,5 ans EC : 9,1) dans le groupe E + S que dans le groupe E (9,2 ans, EC :<br />

5,6). Aucune <strong>de</strong>s autres variables n’était significativement différente entre les<br />

groupes E + S <strong>et</strong> E ; b) variables décrivant les psychoses : <strong>de</strong>ux différences<br />

significatives étaient observées entre le groupe E + S <strong>et</strong> le groupe S. Il y avait plus <strong>de</strong><br />

tentatives <strong>de</strong> suici<strong>de</strong> chez les épileptiques psychotiques (40, soit 65 p. 100) que<br />

chez les schizophrènes non épileptiques (10, soit 16 p. 100).Il y avait moins<br />

d’antécé<strong>de</strong>nts familiaux <strong>de</strong> schizophrénie dans le groupe E + S (12, soit 19 p. 100).<br />

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