01.07.2013 Views

Dexter-3-Les Demons de dexter - Zamster - Free

Dexter-3-Les Demons de dexter - Zamster - Free

Dexter-3-Les Demons de dexter - Zamster - Free

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

— Elle l’a fait elle-même ? répéta-t-elle, sa voix exprimant<br />

toute la défiance du flic.<br />

— Oui, insista-t-il. Elle voulait donner l’impression que<br />

c’était moi, pour que je sois obligé <strong>de</strong> lui filer une bonne note.<br />

— Elle s’est fait rôtir elle-même, dit Deborah très<br />

distinctement, l’air <strong>de</strong> parler à un enfant <strong>de</strong> trois ans. Puis elle a<br />

coupé sa propre tête. Pour que vous lui filiez une bonne note.<br />

— J’espère que vous lui avez au moins mis 14 pour tout ce<br />

travail, déclarai-je.<br />

Halpern nous regarda avec <strong>de</strong> gros yeux ronds, la mâchoire<br />

à <strong>de</strong>mi ouverte et parcourue <strong>de</strong> contractions.<br />

— Quoi ? finit-il par articuler. De quoi vous parlez ?<br />

— Ariel Goldman, répondit Deborah. Et sa colocataire<br />

Jessica Ortega. Brûlées vives. Décapitées. Que pouvez-vous<br />

nous dire à ce sujet, Jerry ?<br />

Halpern fut agité <strong>de</strong> tics convulsifs et se tut pendant un long<br />

moment.<br />

— Je, je... Elles sont mortes ? finit-il par murmurer.<br />

— Jerry, répliqua Deborah, elles ont été décapitées. Qu’estce<br />

que vous croyez ?<br />

Je regardai avec grand intérêt la figure <strong>de</strong> Halpern adopter<br />

une série <strong>de</strong> mimiques exprimant tout l’ahurissement à <strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong>grés divers et, lorsqu’il finit par piger, ce fut celle <strong>de</strong> la<br />

mâchoire décrochée qui l’emporta.<br />

— Vous... Vous pensez que... Vous ne pouvez pas...<br />

— J’ai bien peur que si, Jerry, affirma Deborah. À moins que<br />

vous ne me prouviez le contraire.<br />

— Mais c’est... Je ne pourrais jamais...<br />

— Quelqu’un l’a bien fait, dis-je.<br />

— Oui, mais, mon Dieu...<br />

— Jerry, reprit Deborah. À propos <strong>de</strong> quoi pensiez-vous que<br />

nous venions vous interroger ?<br />

— Le... le viol, répondit-il. La fois où je ne l’ai pas violée.<br />

Il doit bien exister quelque part un mon<strong>de</strong> où tout a un<br />

sens, mais manifestement ce n’est pas celui dans lequel nous<br />

vivons.<br />

— La fois où vous ne l’avez pas violée ? répéta Deborah.<br />

— Oui, c’est ce que... Elle voulait, euh...<br />

94

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!