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and Responsibilities of Non-State Actors - Danish Institute for ...

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L’Islam reconnaît à l’homme le titre et la qualité de chef de famille. Le coran à travers<br />

le verset 34 de la sourate 4 dit (SOW, F, 2005): «Les hommes ont autorité sur les<br />

femmes, en raison des faveurs que Dieu accorde à ceux là sur celles-ci, et aussi á cause<br />

des dépenses qu’ils font de leurs biens. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs<br />

maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l’absence de leurs époux, avec la<br />

protection de Dieu. Et quant á celles dont vous craignez la désobéissance de leur époux,<br />

éloignez vous d’elles dans leurs lits et frappez les. Si elles arrivent á vous obéir, alors<br />

ne cherchez pas plus de voie contre elles, car Dieu est certes, haut et Gr<strong>and</strong> ! »<br />

Cette sourate est très souvent source de d’assujettissement de l’épouse vis á vis de son<br />

époux. A travers aussi An-Na’im 115 (1990 :176) l’on peut comprendre que les<br />

conditions du mariage sont inégales dans le contexte islamique. L’homme est toujours<br />

le chef légal de la famille, car « l’époux détient, le droit, l’autorité et le contrôle sur son<br />

épouse a point de la punir de diverses manières et de la battre « légèrement » s’il la juge<br />

incontrôlable. Cette position se rallie à ce verset 34 de la sourate 4 de la Shari’a.<br />

Dans le mariage, SOW, F (2005) évoque le caractère inégalitaire des rapports sociaux<br />

de sexe. Elle rappelle qu’un musulman peut épouser une femme de foi différente. <strong>Non</strong><br />

seulement, il ne peut la contraindre à changer de religion, mais il est même tenu de lui<br />

faciliter sa pratique religieuse, en toute sécurité, en tant que chrétienne ou juive. Ce<br />

n’est pas le cas de la musulmane qui ne peut épouser qu’un homme de la même foi, les<br />

autres lui étant interdits. Tout prétendant non – musulman devra se convertir à l’islam,<br />

pour pouvoir l’épouser.<br />

Dans l’islam, la femme hérite sous condition, faute d'avoir un statut qui lui permette de<br />

succéder. Même si hériter la terre cultivable revient dans la plupart des cas aux hommes.<br />

Les préceptes du Coran stipulent que le garçon hérite de deux parts, contre une part pour<br />

la fille.<br />

Dans le mariage, la femme musulmane bénéficie de toutes les catégories de répartition<br />

attribuées aux héritiers mais de la manière suivante. Elle a droit 116 :<br />

A la moitié en tant qu’unique enfant<br />

Aux 2/3 en tant que fille en l’absence d’un frère,<br />

Au 1/8 en tant qu’épouse dont le mari a des enfants<br />

Au 1/3 en tant mère si le défunt ou la défunte n’a ni enfant, ni frère ou sœur<br />

Au ¼ en tant qu’épouse si le mari n’a pas d’enfant<br />

Au 1/6 en tant que fille s’il y a 2 frères ou sœurs<br />

115 An-Na’im A.A. Towards an Islamic Re<strong>for</strong>mation, Civil Liberties, Human Rights <strong>and</strong> international Laws,<br />

Syracuse Press University, Syracuse, 1990.<br />

116 Notes avancées par le Ministère de la promotion de la femme et de la protection de l’Enfant et l’UNFPA,<br />

Argumentaire islamique sur l’équité de Genre, Initiative Genre, Niamey, décembre 2005<br />

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