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and Responsibilities of Non-State Actors - Danish Institute for ...

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Ces rapports sociaux inscrivent les humains dans une trajectoire de vie suivant des<br />

interactions et des liens d’interdépendances. Cette dynamique s’opère à travers la<br />

socialisation qui est un canal d’inculcation des valeurs à l’individu. Dans la mesure où,<br />

cet individu n’obéit pas à cette règle, il se retrouve dans la spirale de l’exclusion. Ceci<br />

dit, la religion devient un problème fondamental, qu<strong>and</strong> elle est utilisée non comme<br />

système de foi mais comme un instrument d’accès au pouvoir et au contrôle des<br />

individus surtout les femmes. Les fondamentalistes religieux et leurs alliés seraient/ou<br />

ne seraient elles pas ceux, de cette vive tension de bipolarisation qui attisent /ravivent<br />

entre les traditions et la loi étatique.<br />

Cette mutation qui s’opère fait perdre à l’État ses repères. Des phénomènes<br />

complémentaires et de causalité s’observent. D’une manière générale, les mariages<br />

coutumiers et religieux continuent à être plus suivis que ceux civils, mieux une gr<strong>and</strong>e<br />

considération leur est accordée. Alors que le principe du mariage au niveau de l’Etat<br />

civil sur le territoire ne reconnaît que celui célébré par sous autorité. Ce conflit de<br />

valeurs et le souci d’harmonisation mettent l’Etat dans une situation d’incompétence où<br />

les intérêts personnels priment sur ceux nationaux. Ces pratiques coutumières sont<br />

dynamiques et permanentes, alors que les acteurs qui ont pour charge de veiller à<br />

l’application de cette loi sont issus de cette masse populaire et donc socialisés et<br />

reproduisant les valeurs anciennement acquises. Une incertitude se créée. Sans pour<br />

autant m’allier dans un doute que Carbonnier (2004 : 18) défend en considérant douteux<br />

l’issu d’un tel conflit entre l’appareil étatique et la masse populaire d’où est issue la<br />

coutume.<br />

De ce constat, résulte celui relatif, à la difficulté d’adoption d’un nouveau code de la<br />

famille. La résistance manifeste à ce propos, ressort de la considération que ce code<br />

prend sa source de cultures importées, puisque le code regorge des dispositions<br />

contradictoires aux pratiques coutumières et religieuses. Les fondamentalistes religieux<br />

et leurs alliés ne seraient ils pas ceux, de cette vive tension de bipolarisation qui ravivent<br />

entre les traditions et la loi étatique.<br />

Les pratiques rationnelles présentées dans cette étude sont des <strong>for</strong>mes d’application du<br />

droit selon une région donnée. Cependant, dans le cas africain, elles pourraient donc être<br />

considérées comme une loi érigée en la faveur des hommes et au détriment des femmes.<br />

Aussi riches que soient ces cultures, l’ensemble de ces règles contribuent à maintenir la<br />

femme dans une position d’infériorité en raison de la disparité existante entre le droit<br />

étatique et celui coutumier.<br />

Au-delà des coutumes, il apparaît aussi que la religion devient donc cette construction<br />

intellectuelle qui explique et justifie un ordre social existant, à partir des raisons

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