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RAPPORT ANNUEL 2008 - Info-financiere.fr

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6 APERCU DES ACTIVITES<br />

6.1 Principales activités<br />

6.1.1 Les produits de contraste pour imagerie médicale<br />

Les produits de contraste contribuent à améliorer la visualisation anatomique et morphologique des<br />

composants et organes du corps humain, la détection des pathologies qui les affectent ainsi que<br />

l’évaluation fonctionnelle de certains d’entre eux.<br />

Ces produits sont soumis aux mêmes contraintes réglementaires pharmaceutiques que les<br />

substances à visée thérapeutique. Leur mise au point nécessite des travaux de recherche et de<br />

développement longs et coûteux (coût de 20 à 40 millions d’euros, délai de 5 à 10 ans) avant<br />

l’obtention d’une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM). Bien que les études cliniques visant à<br />

démontrer l’efficacité et la tolérance des produits diagnostics soient plus légères (moins d’études et<br />

moins de patients par étude), du fait de la spécificité de ces produits, que celles menées dans le cadre<br />

du développement de produits thérapeutiques, elles répondent néanmoins aux mêmes exigences<br />

réglementaires. A titre d’exemple, on notera que les études d’acceptabilité cardiovasculaire, qui ont<br />

été ajoutées au programme de développement des molécules à visée thérapeutique il y a quelques<br />

années, sont aussi devenues également obligatoires dans le domaine du produit de contraste.<br />

Des produits de contraste sont disponibles pour les quatre techniques d’imagerie médicale<br />

actuellement utilisées dans le monde :<br />

- imagerie par Rayons X (RX), incluant la Tomodensitométrie (TDM) ou Scanner<br />

- Imagerie par Résonance Magnétique (IRM),<br />

- imagerie par ultrasons, plus communément dénommée échographie<br />

- imagerie par produits « marqués » (médecine nucléaire), aussi appelée scintigraphie<br />

Ces différentes techniques d’imagerie ne sont pas exclusives les unes des autres ; et la prise en<br />

charge des pathologies chroniques entraîne chez un même patient le recours à l’une ou l’autre de ces<br />

techniques. Si l’on étudie les grands pathologies chroniques que sont les troubles cardiovasculaires,<br />

les cancers ou les maladies du système nerveux central, on peut savoir quels types d’examens sont<br />

faits et avec quelle <strong>fr</strong>équence. A titre d’exemple, en Europe, près de 15 millions d’examens injectés<br />

ont lieu chaque année dans le cadre du suivi de patients cancéreux. Près de 60% de ces examens<br />

sont des scanners, 30% de la médecine nucléaire et 10% des IRM. Si l’on s’intéresse plus<br />

précisément au cancer du sein, on voit la place et l’importance de l’imagerie puisque 40 millions<br />

d’européennes âgées de 50 à 74 ans devraient bénéficier d’un dépistage radiographique. Concernant<br />

toujours cette pathologie, environ 200 000 nouveaux cas de cancers du sein sont diagnostiqués<br />

chaque année en Europe et, tant le scanner que l’IRM ou la médecine nucléaire jouent un rôle<br />

essentiel dans la prise en charge et le suivi thérapeutique de ces femmes.<br />

6.1.2 Les produits de contraste Rayons X<br />

Le principe même de la radiographie « traditionnelle » rayons X est l’obtention d’un cliché<br />

photographique noir et blanc, où les zones les plus sombres correspondent aux tissus ne retenant pas<br />

le rayonnement X, les zones les plus blanches étant, à l’opposé, celles bloquant ce rayonnement.<br />

Ainsi, les os, qui bloquent les rayons X, sont vus en blanc, l’air ou l’eau, ne les arrêtant pas donnant<br />

des images foncées.<br />

Les produits de contraste pour la radiologie rayons X sont constitués pour l’essentiel de solutions<br />

injectables de principes actifs iodés. L’iode ayant la faculté d’arrêter les rayons X, les zones<br />

anatomiques où se trouvent le produit de contraste seront visualisées en blanc sur le cliché<br />

radiologique à la différence des tissus avoisinants qui resteront plus sombres, d’où cette notion de<br />

contraste. Il existe également des produits à base de sulfate de baryum pour des applications<br />

digestives mais dont le marché est marginal par rapport à celui des produits iodés.<br />

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