PAC SCOT GRAND CLERMONT - Préfecture du Puy de Dôme
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Porter à connaissance <strong>de</strong> l'Etat – Projet <strong>de</strong> SCoT <strong>du</strong> Grand Clermont – Novembre 2007 p. 20 / 100<br />
D u s c h é m a d i r e c t e u r a u S C o T : u n e a p p r o c h e p l u s<br />
t r a n s v e r s a l e , m o i n s f i g é e<br />
Le Schéma <strong>de</strong> Cohérence Territoriale se différencie <strong>du</strong> Schéma Directeur par son approche transversale <strong>de</strong><br />
l’ensemble <strong>de</strong>s problématiques d’aménagement d’un territoire. Il s’agira en effet d’articuler choix d’urbanisme et<br />
projets <strong>de</strong> transport, <strong>de</strong> combiner opérations d’habitat et <strong>de</strong> protection <strong>de</strong> l’environnement, ou encore politiques <strong>de</strong><br />
logement et <strong>de</strong> développement…<br />
Aussi, le SCoT sera le pivot <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s politiques sectorielles et intercommunautaires puisque les<br />
PLH (Programme Local <strong>de</strong> l’habitat), le PDU (Plan <strong>de</strong> Déplacements Urbains), les Schémas <strong>de</strong> Développement<br />
Commercial, les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU), les Plans <strong>de</strong> Sauvegar<strong>de</strong> et <strong>de</strong> Mise en Valeur (PSMV), les<br />
cartes communales, les opérations foncières et les opérations d’aménagement <strong>de</strong>vront être compatibles avec les<br />
dispositions <strong>du</strong> SCoT.<br />
Cette approche transversale se tra<strong>du</strong>it dans le SCoT par la définition d’un Projet d’Aménagement et <strong>de</strong><br />
Développement Durable (PADD) et par la fixation d’orientations générales opposables, assortis <strong>de</strong><br />
documents graphiques, opposables quant à eux en terme <strong>de</strong> compatibilité.<br />
Par contre la carte « <strong>de</strong> <strong>de</strong>stination générale <strong>de</strong>s sols », obligatoire dans les schémas directeurs, est supprimée<br />
pour le SCoT. Cette carte, en effet, figeait les projets locaux, sans donner pour autant les gran<strong>de</strong>s orientations <strong>de</strong><br />
développement fixées par les élus locaux, et empiétait sur le champ <strong>de</strong> compétence <strong>du</strong> POS ou PLU. Cependant, le<br />
SCoT doit déterminer les espaces et sites naturels, agricoles ou urbains à protéger et peut, dans ses<br />
documents graphiques, en définir la localisation ou délimitation à la parcelle.<br />
Le PADD <strong>du</strong> futur SCoT <strong>de</strong>vra tenir a compte <strong>de</strong> la charte <strong>de</strong> développement <strong>du</strong> pays <strong>du</strong> Grand Clermont,<br />
approuvée par le comité syndical <strong>du</strong> SE<strong>PAC</strong> le 27 septembre 2004, puisque le périmètre <strong>du</strong> SCoT recouvre celui<br />
<strong>du</strong> Pays (co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'urbanisme, L 122-1).<br />
La loi « Urbanisme Habitat » n°2003-590 <strong>du</strong> 2 juillet 2003 a toutefois assoupli certaines dispositions <strong>de</strong> la loi<br />
« SRU ».<br />
L a r è g l e d e s 1 5 k m a s s o u p l i e<br />
La loi « SRU » incitait à la mise en place <strong>de</strong> Schéma <strong>de</strong> Cohérence Territoriale, en conditionnant l’ouverture<br />
à l’urbanisation <strong>de</strong>s zones naturelles ou <strong>de</strong>s zones à urbaniser <strong>de</strong>s communes non couvertes par un SCoT et<br />
situées à moins <strong>de</strong> 15 kilomètres <strong>du</strong> littoral ou d’une agglomération <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 15 000 habitants, au sens <strong>du</strong><br />
recensement général <strong>de</strong> la population.<br />
La loi « UH » modifie l’article L 122-2 <strong>du</strong> co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’urbanisme et limite ce principe aux communes situées à<br />
moins <strong>de</strong> 15 kilomètres d’une agglomération <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 50 000 habitants.<br />
Article L. 122-2 (extrait), co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'urbanisme :<br />
« Dans les communes qui sont situées à moins <strong>de</strong> quinze kilomètres <strong>de</strong> la périphérie d'une agglomération <strong>de</strong><br />
plus <strong>de</strong> 50 000 habitants au sens <strong>du</strong> recensement général <strong>de</strong> la population, ou à moins <strong>de</strong> quinze kilomètres <strong>du</strong><br />
rivage <strong>de</strong> la mer, et qui ne sont pas couvertes par un schéma <strong>de</strong> cohérence territoriale applicable, le plan local<br />
d'urbanisme ne peut être modifié ou révisé en vue d'ouvrir à l'urbanisation une zone à urbaniser délimitée<br />
après le 1er juillet 2002 ou une zone naturelle.<br />
Dans les communes mentionnées au premier alinéa et à l'intérieur <strong>de</strong>s zones à urbaniser ouvertes à l'urbanisation<br />
après l'entrée en vigueur <strong>de</strong> la loi nº 2003-590 <strong>du</strong> 2 juillet 2003 urbanisme et habitat, il ne peut être délivré<br />
d'autorisation d'exploitation commerciale en application <strong>de</strong>s lº à 6º et <strong>du</strong> 8º <strong>du</strong> I <strong>de</strong> l'article L. 720-5 <strong>du</strong> co<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
commerce ou d'autorisation <strong>de</strong> création <strong>de</strong>s salles <strong>de</strong> spectacles cinématographiques en application <strong>du</strong> I <strong>de</strong><br />
l'article 36-1 <strong>de</strong> la loi nº 73-1193 <strong>du</strong> 27 décembre 1973 d'orientation <strong>du</strong> commerce et <strong>de</strong> l'artisanat.<br />
Il peut être dérogé aux dispositions <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux alinéas précé<strong>de</strong>nts soit avec l'accord <strong>du</strong> préfet donné après avis <strong>de</strong> la<br />
commission départementale compétente en matière <strong>de</strong> nature, <strong>de</strong> paysages et <strong>de</strong> sites et <strong>de</strong> la chambre d'agriculture,<br />
soit, lorsque le périmètre d'un schéma <strong>de</strong> cohérence territoriale incluant la commune a été arrêté, avec l'accord <strong>de</strong><br />
l'établissement public prévu à l'article L. 122-4. La dérogation ne peut être refusée que si les inconvénients éventuels<br />
<strong>de</strong> l'urbanisation envisagée pour les communes voisines, pour l'environnement ou pour les activités agricoles sont<br />
excessifs au regard <strong>de</strong> l'intérêt que représente pour la commune la modification ou la révision <strong>du</strong> plan.<br />
[...]»