Etude Paris-Optique-Transport, 2004 - Opticsvalley
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2.7 Métrologie optique appliquée à la production<br />
11 personnes représentant 3 entreprises et 4 centres de recherche ont participé à<br />
cet atelier durant lequel ont été traités différents points spécifiques comme les<br />
systèmes de guidage, d’alignement, de mesurage ou encore de positionnement de<br />
grandes pièces.<br />
Les besoins identifiés ont concerné la simulation de trajectoire, la maîtrise de<br />
l’assemblage, le contrôle en temps réel (découpe, assemblage, soudure,<br />
dimension...), l’observation de défauts d’assemblage, le contrôle de pièces,<br />
l’association des fonctions de procédé avec les fonctions de contrôle, la traçabilité<br />
des pièces, le contrôle du positionnement de la pointe outil avec référentiel au sol, la<br />
solution alternative pour vision aux multicôtes et l’association de plusieurs<br />
technologies pour des visions superficielle et en profondeur de la pièce à contrôler.<br />
Le marché est porté par une forte demande de l’industrie automobile où la maîtrise et<br />
le contrôle de l’assemblage en ligne représentent l’essentiel des demandes. En<br />
France, des demandeurs sont les deux constructeurs automobiles, un fabricant<br />
d’aéronefs, un sidérurgiste et un chantier naval. Aujourd’hui, il y a un réel marché<br />
puisque seulement 10% des outils utilisés dans l’assemblage possèdent un dispositif<br />
optique.<br />
Un défi à relever concerne la mise au point d’un robot à tout faire assurant aussi bien<br />
la préhension, la phase de soudage ou d’assemblage puis enfin le contrôle de la<br />
qualité du soudage ou de l’assemblage.<br />
Il faut noter la montée en puissance de la vision embarquée associée à la robotique.<br />
Les solutions optiques présentent des avantages incontestables par rapport aux<br />
solutions capacitives ou d’ultrasons qui nécessitent un contact avec l’objet ou qui<br />
doivent être très proche de l’objet. Aujourd’hui, si entre 5 et 8% des robots utilisés<br />
dans les procédés sont équipés de capteurs, seul 2,5% sont équipés de systèmes<br />
optiques. C’est le contrôle du positionnement de la pointe outil qui apparaît comme<br />
un besoin important.<br />
Pour le secteur automobile, un coût acceptable pour un robot se situe autour de 60<br />
k€, alors que ces dispositifs coûtent encore près de 150 k€.<br />
La nécessité de partir des applications potentielles pour remonter vers une<br />
technologie spécifique adaptée ayant été soulevée, il est indispensable de mettre en<br />
place des synergies entre différents acteurs et tous les participants se sont accordés<br />
pour dire qu’il faut avoir des objectifs concrets dans une période inférieure à deux<br />
ans.<br />
Les sauts technologiques qui permettraient à cette thématique d’avancer de manière<br />
significative sont la puissance des microprocesseurs, la miniaturisation des rétines, la<br />
rapidité d’acquisition (500-1000 images/s) et la récurrente diminution des coûts.<br />
Enfin, l’un des facteurs clés de succès de pénétration de ce marché tient dans la<br />
capacité que le secteur aura à se structurer en sachant mutualiser les compétences<br />
et les actions des acteurs PME concernés.<br />
<strong>Opticsvalley</strong>, Innovation 128 – <strong>2004</strong> page 72