17.11.2012 Views

la methode simple pour perdre du poids - Free

la methode simple pour perdre du poids - Free

la methode simple pour perdre du poids - Free

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

CHAPITRE II<br />

L'ÉCUREUIL<br />

Je sais qu'il ne fait qu'obéir à son instinct, mais j'ai <strong>du</strong> mal à ne pas en vouloir à mon chat quand il me<br />

rapporte un pauvre rongeur ou un malheureux oiseau. C'est déjà assez navrant quand il s'agit d'un étourneau,<br />

mais quand c'est un rouge-gorge ou une mésange, je trouve ça insupportable.<br />

Ce jour-là, il avait coincé un écureuil contre le mur d'une maison voisine. Sachant combien ces petits<br />

animaux peuvent être rapides et agiles, je ne m'inquiétai pas outre mesure. La confrontation semb<strong>la</strong>it<br />

inévitable, et j'étais plutôt curieux de voir comment mon chat al<strong>la</strong>it s'en sortir. Je fus stupéfait de ce qui<br />

arriva ensuite. L'écureuil évita l'affrontement en grimpant sur le mur vertical.<br />

Je sais que les écureuils sont capables de faire des acrobaties époustouf<strong>la</strong>ntes dans les arbres, mais s'ils<br />

paraissent défier les lois de <strong>la</strong> gravité, c'est en enfonçant leurs griffes dans le bois. Enfin, le mur étant crépi,<br />

j'en dé<strong>du</strong>isis que les griffes de l'écureuil avaient trouvé prise sur les aspérités.<br />

J'oubliai complètement cet incident jusqu'au jour où je vis un écureuil se régaler des cacahuètes que ma<br />

femme Joyce répand régulièrement dans le patio de notre maison. Je me rappelle avoir pensé : « Si tu en<br />

manges trop, <strong>la</strong> prochaine fois, tu ne <strong>pour</strong>ras plus esca<strong>la</strong>der le mur !» Et cette idée ne m'avait pas plus tôt<br />

effleuré l'esprit que l'écureuil cessa de ronger les cacahuètes et passa le restant de l'après-midi à les enterrer.<br />

Je me demandai <strong>pour</strong>quoi il ne les avait pas toutes grignotées sur p<strong>la</strong>ce. Le cerveau contenu dans ce petit<br />

crâne n'était pas assez développé <strong>pour</strong> comprendre que s'il mangeait trop de cacahuètes, il grossirait et ne<br />

<strong>pour</strong>rait plus échapper aux prédateurs.<br />

Je me dis aussi que si vous m'aviez mis, à ce moment-là, un sa<strong>la</strong>dier de cacahuètes ou de chips devant le<br />

nez, rien au monde n'aurait pu m'empêcher de les consommer jusqu'à <strong>la</strong> dernière. Et moi, digne représentant<br />

de l'espèce <strong>la</strong> plus intelligente de <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nète, je me demandai où l'écureuil avait trouvé l'intelligence de ne<br />

pas dévorer toutes les cacahuètes.<br />

Je m'interrogeai ainsi pendant plusieurs jours : qu'est-ce qui avait poussé l'écureuil à cesser de manger <strong>pour</strong><br />

commencer à faire des réserves ? Nous comprenons bien, vous et moi, <strong>la</strong> raison de ce comportement, mais<br />

l'écureuil ? Comment pouvait-il savoir ? Pourquoi n'avait-il pas de problème de <strong>poids</strong> ? D'une façon<br />

générale, comment se fait-il qu'il n'y ait pas d'animaux obèses dans <strong>la</strong> nature ? Vous trouvez peut-être que<br />

les phoques et les hippopotames sont des gros <strong>la</strong>rds, et c'est peut-être l'impression qu'ils donnent par rapport<br />

aux lévriers, mais leur taille est adaptée à leur mode de vie, à leur environnement et notamment aux<br />

variations climatiques. Prenez un banc de poissons, un troupeau d'antilopes ou n'importe quel groupe<br />

d'animaux. Qu'ils soient grands ou petits, ils ont tous les mêmes proportions. Pourquoi ? Et <strong>pour</strong>quoi les<br />

seules espèces de <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nète qui ont des problèmes de <strong>poids</strong> sont-elles <strong>la</strong> plus intelligente de toutes et les<br />

animaux domestiques dont elle contrôle l'alimentation ?<br />

C'est ainsi que j'eus ma première révé<strong>la</strong>tion : il venait de m'apparaître que 99,99 % des créatures de cette<br />

p<strong>la</strong>nète mangeaient autant qu'elles vou<strong>la</strong>ient de ce qu'elles le vou<strong>la</strong>ient, et aussi souvent qu'elles le vou<strong>la</strong>ient,<br />

sans prendre de kilos superflus. Elles connaissent manifestement un secret qui nous échappe. N'est-ce pas<br />

paradoxal ? Notre intelligence supérieure semble avoir créé un problème au lieu de le résoudre, parce que<br />

nous avons dû, nous aussi, connaître ce secret avant d'acquérir toute notre science. Je ne vois qu'une<br />

explication possible : le fait que nous soyons tellement plus intelligents que toutes les autres espèces de ce<br />

monde a dû nous rendre arrogants et outrecuidants. Au point de nous croire plus malins que l'intelligence<br />

supérieure qui nous a créés. Nous avons manifestement quelque chose à apprendre des animaux sauvages.<br />

Je fis part de cette observation à un ami très proche, Ken Pimblett, et il eut ce commentaire : « Toi, tu as lu<br />

quelque chose sur l'hygiénisme. » Je lui avouai que je n'en avais jamais enten<strong>du</strong> parler, tout en me<br />

demandant quel rapport le fait de prendre son bain, de se <strong>la</strong>ver les dents et de changer de sous-vêtements de<br />

temps à autre pouvait bien avoir avec ce que je venais de lui dire. Je confondais avec l'hygiène. Il<br />

m'expliqua que l'hygiénisme était une méthode fondée au siècle dernier, en réaction à <strong>la</strong> façon dont <strong>la</strong>

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!