17.11.2012 Views

la methode simple pour perdre du poids - Free

la methode simple pour perdre du poids - Free

la methode simple pour perdre du poids - Free

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

effluves de <strong>la</strong> cuisson avec <strong>la</strong> faim et le fait de manger, mais ça ne veut pas dire que ce qui est en train de<br />

cuire a nécessairement bon goût.<br />

Les fumeurs qui tentent d'arrêter apprécient l'odeur de <strong>la</strong> cigarette des autres, mais quand ils en fument une<br />

eux-mêmes, ils lui trouvent un goût affreux. Nous devons neutraliser le conditionnement créé par<br />

l'association entre les odeurs de cuisine et l'impression de faim. Si vous ne faites rien cuire, vous ne serez<br />

pas tenté par l'odeur, et vous n'aurez pas envie de vous mettre à table avant d'en avoir vraiment besoin. Vous<br />

n'en apprécierez que d'autant plus ce que vous mangerez.<br />

Vous pensez peut-être que je vous suggère un procédé d'auto conditionnement. PAS DU TOUT ! Ce que je<br />

vous propose est de vous déconditionner tout court, et c'est beaucoup moins difficile que vous n'imaginez.<br />

Je vais prendre une analogie. Imaginez que vous ayez le coup de foudre <strong>pour</strong> une personne dotée d'un beau<br />

visage, d'un corps parfait, d'un caractère p<strong>la</strong>isant, à <strong>la</strong> personnalité et à <strong>la</strong> disposition agréables. Vous l'aimez<br />

à <strong>la</strong> folie. Le problème, c'est que cette personne ne peut pas vous sentir.<br />

A côté de ce<strong>la</strong>, il y a une autre personne qui vénère le sol même sur lequel vous marchez, mais vous <strong>la</strong><br />

trouvez <strong>la</strong>ide, ennuyeuse et totalement dénuée de personnalité, de caractère et d'humour. Je suis un grand<br />

marabout, et vous venez me demander mon aide. Je vous propose de choisir entre deux pilules capables,<br />

l'une comme l'autre, de régler votre problème.<br />

La première pilule ne coûte que dix dol<strong>la</strong>rs. Si vous <strong>la</strong> prenez, vous tomberez amoureux - ou amoureuse de<br />

<strong>la</strong> personne <strong>la</strong>ide, et vous <strong>la</strong> verrez exactement avec les mêmes yeux que <strong>la</strong> première. La seconde pilule<br />

vous coûtera mille dol<strong>la</strong>rs et fera que l'élu(e) de votre coeur vous rendra votre amour et vous aimera comme<br />

vous l'aimez. Mettons que l'argent ne soit pas un problème ; quelle pilule préférerez-vous prendre ?<br />

Soyons honnêtes : je pense que <strong>la</strong> plupart d'entre nous opteraient <strong>pour</strong> <strong>la</strong> seconde pilule. Pourtant, les deux<br />

régleraient notre problème. La première présente même deux avantages distincts par rapport à <strong>la</strong> seconde :<br />

elle est moins chère et plus morale, dans <strong>la</strong> mesure où, avec l'autre, <strong>la</strong> personne <strong>la</strong>ide continuera à vous<br />

idolâtrer sans que vous lui rendiez son amour.<br />

Alors <strong>pour</strong>quoi choisirions-nous généralement <strong>la</strong> seconde pilule ? Je suppose que c'est parce que nous nous<br />

disons que <strong>la</strong> première se contenterait de nous influencer au point de trouver sé<strong>du</strong>isant quelqu'un de <strong>la</strong>id. Je<br />

ne suis pas un sorcier, et ce genre de pilule n'existe pas, mais <strong>la</strong> manipu<strong>la</strong>tion, ça existe. Maintenant,<br />

inversons <strong>la</strong> proposition : imaginez que vous avez été manipulé. On vous a fait croire que <strong>la</strong> première<br />

personne était belle et sé<strong>du</strong>isante et <strong>la</strong> seconde <strong>la</strong>ide et ennuyeuse. Après tout, vous avez dû voir des films<br />

dans lesquels <strong>la</strong> vedette paraissait terne et quelconque, puis sé<strong>du</strong>isante et dynamique, où donnait<br />

l'impression d'avoir tantôt vingt ans, tantôt quatre-vingts, selon le bon p<strong>la</strong>isir <strong>du</strong> metteur en scène. En réalité,<br />

vous avez dû faire cette expérience plusieurs fois dans votre vie : vous apercevoir que <strong>la</strong> première<br />

impression, le premier abord étaient trompeurs, et changer radicalement d'opinion par <strong>la</strong> suite.<br />

Et si, en réalité, <strong>la</strong> première personne était le vi<strong>la</strong>in petit canard, et <strong>la</strong> personne qui vous aimait le beau<br />

cygne ? Vous n'auriez pas besoin de sorcier ou de pilule magique. Vous n'auriez qu'à ouvrir vos yeux et<br />

votre esprit. Vous êtes exactement dans cette situation ! Vous êtes déjà conditionné !<br />

Les aliments qu'on vous a conditionné à trouver appétissants, comme <strong>la</strong> viande, <strong>la</strong> crème, les pro<strong>du</strong>its<br />

<strong>la</strong>itiers, les desserts compliqués, ne vous valent rien. Tout au contraire : ils vous sont néfastes, ils vous tuent<br />

! Alors que les aliments qui vous sont bénéfiques, vous sustentent, vous apportent <strong>la</strong> santé et l'énergie, vous<br />

les considérez comme quantité négligeable, comme un pis-aller. Les légumes ne sont que l'accompagnement<br />

<strong>du</strong> p<strong>la</strong>t principal. Les fruits, une <strong>simple</strong> option dans un mets qui passe lui-même <strong>pour</strong> facultatif Nous ne<br />

considérons pas le pain et les pommes de terre comme des friandises parce qu'ils sont re<strong>la</strong>tivement bon<br />

marché, et <strong>pour</strong>tant nous en mangeons sans y penser à tous les repas. Ils constituent donc un élément vital<br />

de notre régime ; nous devrions les savourer comme un véritable régal, non ? Après tout, on peut faire des<br />

milliers de sandwiches différents, leur constituant principal est toujours le pain !<br />

C'est un fait : on vous a conditionné à croire que <strong>la</strong> malbouffe était bonne <strong>pour</strong> vous. Enfin, je suppose que<br />

vous estimez être raisonnablement intelligent. Si on a réussi à vous convaincre que <strong>la</strong> malbouffe est bonne,<br />

vous ne devriez pas avoir de mal à <strong>la</strong> voir telle qu'elle est en réalité, et à voir les véritables aliments <strong>pour</strong> ce<br />

qu'ils sont, <strong>pour</strong>vu que vous fassiez l'effort conscient de vous déconditionner.<br />

En réalité, vous ne <strong>pour</strong>rez pas vous en empêcher. Vous savez, instinctivement, que je dis vrai. Maintenant<br />

que vous savez <strong>la</strong> vérité, vous ne <strong>pour</strong>rez plus vous illusionner. Vous verrez : à partir de maintenant vous ne<br />

<strong>pour</strong>rez plus vous empêcher de décortiquer tous les aliments transformés. Vous constaterez que vous vous<br />

interrogez sur le bien-fondé de cette transformation. Et si elle ne servait qu'à faire passer <strong>la</strong> malbouffe ? Et si<br />

elle détruisait les denrées naturelles ?<br />

Prenons l'exemple c<strong>la</strong>ssique d'un aliment qui est probablement à l'origine de plus de frustrations que<br />

n'importe quel autre : le choco<strong>la</strong>t.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!