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la methode simple pour perdre du poids - Free

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C'est <strong>pour</strong> ça que les enfants ajoutent <strong>du</strong> <strong>la</strong>it et <strong>du</strong> sucre dans le thé et le café : <strong>pour</strong> lui donner un aspect<br />

agréable et en masquer le mauvais goût. Quand notre problème de <strong>poids</strong> devient vraiment sérieux, nous<br />

supprimons le <strong>la</strong>it et le sucre et nous découvrons que nous arrivons à boire notre thé ou notre café sans<br />

sucre. Mais s'ils avaient un goût si merveilleux, nous aurions dû l'apprécier <strong>la</strong> première fois que nous avons<br />

oublié le sucre, non ? C'est <strong>la</strong> même chose lorsqu'un fumeur fume sa première cigarette et lui trouve un goût<br />

infect : c'est parce que c'est infect. Comme le thé et le café. Mais si on persévère, le corps va s'immuniser<br />

contre ce goût et cette odeur détestables afin d'obtenir <strong>la</strong> drogue.<br />

Ceux d'entre vous qui n'ont pas lu mes livres sur <strong>la</strong> dépendance à <strong>la</strong> drogue <strong>pour</strong>raient avoir l'impression que<br />

le côté positif de <strong>la</strong> drogue vaut <strong>la</strong> peine de s'infliger ce processus d'apprentissage. Je suis catégorique :<br />

l'accoutumance ne présente aucun aspect positif. J’insiste : je ne suis pas en train de vous dire que les<br />

inconvénients de <strong>la</strong> dépendance contreba<strong>la</strong>ncent les avantages. Tous les drogués le savent à chaque instant<br />

de leur vie. Ce que je veux dire, c'est que même ce qu'ils croient trouver de positif dans leur drogue n'est<br />

qu'une illusion. En d'autres termes, ça ne présente aucun aspect positif d'aucune sorte.<br />

Les fumeurs croient que <strong>la</strong> cigarette les aide à se détendre et à se concentrer, à chasser l'ennui et <strong>la</strong> tension.<br />

En réalité, c'est exactement le contraire. Il est très difficile d'en convaincre les fumeurs, mais <strong>la</strong><br />

concentration et l'ennui sont rigoureusement antagonistes, de même que le stress et <strong>la</strong> détente. Si vous<br />

tentiez de vendre au même fumeur une pilule magique capable de procurer ces deux effets radicalement<br />

opposés à quelques heures d'écart, il vous ferait enfermer <strong>pour</strong> char<strong>la</strong>tanisme. Eh bien, c'est exactement<br />

l'effet que les fumeurs prétendent que leur fait <strong>la</strong> cigarette.<br />

C'est un sujet très compliqué, impossible à résumer en quelques mots. Si vous voulez approfondir <strong>la</strong><br />

question, reportez-vous à <strong>la</strong> fin <strong>du</strong> livre, où vous trouverez comment obtenir un complément d'information.<br />

Le moyen le plus <strong>simple</strong> de s'en faire une idée est d'essayer d'imaginer <strong>pour</strong>quoi les héroïnomanes croient<br />

vraiment aimer s'enfoncer des aiguilles dans les veines.<br />

On nous fait croire qu'ils sombrent à ce niveau de déchéance afin de connaître les merveilleux « voyages »<br />

procurés par l'héroïne. Voyons ce<strong>la</strong> sous un autre angle. Imaginez un drogué privé de son héroïne. D'accord,<br />

il est peut-être un peu mécontent parce qu'on ne lui permet pas de faire son « voyage ». Mais <strong>pour</strong>quoi se<br />

met-il dans cet état ? Nous aimons tous les voyages, mais nous ne piquons pas une crise si on nous empêche<br />

de partir quelques jours. Imaginez <strong>la</strong> panique, <strong>la</strong> détresse <strong>du</strong> toxicomane en état de manque. Imaginez son<br />

sou<strong>la</strong>gement quand il peut enfin s'enfoncer cette aiguille dans <strong>la</strong> veine et mettre fin à cet horrible manque.<br />

On n'éprouve pas cet état de panique quand on n'est pas accro à l'héroïne. Et les drogués ne l'éprouvaient pas<br />

non plus, avant de sombrer là-dedans. L'héroïne ne sou<strong>la</strong>ge pas ce sentiment de panique. Au contraire, c'est<br />

elle qui le provoque. Si vous êtes, ou si vous avez jamais été fumeur, vous connaissez l'angoisse qu'on<br />

éprouve quand on n'a pas de cigarettes. Les non-fumeurs ignorent cette angoisse, exactement comme les<br />

fumeurs l'ignoraient avant de devenir accros à <strong>la</strong> nicotine. La nicotine ne supprime pas <strong>la</strong> tension : c'est elle<br />

qui <strong>la</strong> provoque.<br />

Vous vous dites peut-être que je dramatise en comparant l'accoutumance à l'héroïne avec <strong>la</strong> tasse de thé ou<br />

de café occasionnelle. Après tout, des millions de gens prennent <strong>du</strong> thé ou <strong>du</strong> café, dans le monde, sans<br />

devenir des drogués.<br />

Encore un malenten<strong>du</strong> fréquent. Des tas de gens croient <strong>du</strong>r comme fer qu'on peut « prendre » de <strong>la</strong> drogue<br />

sans y être accro. La seule différence entre l'utilisateur de drogue et le drogué est que le premier ne sait pas<br />

encore qu'il est dépendant. Si vous buvez <strong>du</strong> thé ou <strong>du</strong> café, c'est que vous êtes accro à <strong>la</strong> caféine, il n'y a pas<br />

d'autre raison. Vous pensez peut-être que c'est parce que vous en aimez le goût. Rappelez-vous les deux<br />

instructions que je vous ai données : un, ne vous <strong>la</strong>issez pas dominer par vos papilles gustatives ; deux,<br />

conservez votre ouverture d'esprit.<br />

Si vous arrivez aisément à cesser de mettre <strong>du</strong> <strong>la</strong>it ou <strong>du</strong> sucre dans votre thé ou votre café, alors <strong>pour</strong>quoi<br />

ne pas passer au stade supérieur ? Il est encore plus facile d'arrêter de boire <strong>du</strong> thé ou <strong>du</strong> café. Et comme ça,<br />

vous n'aurez plus besoin de vous forcer à supporter le mauvais goût.<br />

Pendant <strong>la</strong> pause, lors d'une de mes sessions <strong>pour</strong> arrêter de fumer, j'ai demandé : « Quelqu'un veut un thé,<br />

un café ou une boisson fraîche ? » Une femme a répon<strong>du</strong> : « Je voudrais un thé sans <strong>la</strong>it, sans sucre et sans<br />

thé. » J'ai mis quelques secondes à percuter. Elle vou<strong>la</strong>it, en fait, une tasse d'eau chaude !<br />

Vous vous dites peut-être qu'elle p<strong>la</strong>isantait, ou qu'elle était un peu <strong>simple</strong>tte. Eh bien, ni l'un ni l'autre.<br />

Vous mesurez <strong>la</strong> portée <strong>du</strong> <strong>la</strong>vage de cerveau ? Elle avait été conditionnée à apprécier une bonne tasse de<br />

thé, mais elle avait <strong>la</strong> lucidité d'en exclure tous les additifs néfastes <strong>pour</strong> <strong>la</strong> santé, c'est-à-dire le <strong>la</strong>it, le sucre<br />

et le thé, et elle croyait encore boire une «bonne tasse de thé ! »<br />

Elle savourait, en fait, <strong>la</strong> boisson que Dame Nature a conçue <strong>pour</strong> nous depuis le début. Paradoxalement, il<br />

faisait particulièrement lourd, ce jour là, et elle l'aurait encore beaucoup plus appréciée si elle avait été

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