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Eau, assainissement et développement durable – Les ... - pseau

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EAU, ASSAINISSEMENT ET DÉVELOPPEMENT DURABLE : LES ENJEUX DANS LES VILLES DES PAYS EN DÉVELOPPEMENT<br />

> CHAPITRE 1<br />

>L’Agenda 21 : un engagement pour le développement <strong>durable</strong><br />

Lors de la Conférence des Nations Unies sur l’Environnement <strong>et</strong> le Développement qui s’est tenue à Rio de<br />

Janeiro en 1992 (Somm<strong>et</strong> de la Terre), un certain nombre de pays se sont engagés pour le développement<br />

<strong>durable</strong> en adhérant à l’Agenda 21. Ce guide propose des clés pour la mise en œuvre du développement<br />

<strong>durable</strong> au 21 ème siècle, au niveau national, régional <strong>et</strong> local. L’Agenda 21 est structuré en 4 sections <strong>et</strong> 40<br />

chapitres : social <strong>et</strong> économique (coopération, démographie, santé…), ressources naturelles (atmosphère,<br />

biodiversité, eau douce, déch<strong>et</strong>s…), grands groupes de population (femmes, jeunes, autochtones, collectivités,…)<br />

<strong>et</strong> moyens (mécanismes financiers, transferts techniques, éducation,…).<br />

Rapport de la Conférence des Nations Unies sur l’Environnement <strong>et</strong> le Développement,<br />

Rio de Janeiro, 3-14 juin 1992.<br />

Figure 1.7<br />

Lors du Somm<strong>et</strong> mondial sur le Développement <strong>durable</strong> tenu à Johannesburg, une session des<br />

Pouvoirs locaux a été organisée par le Conseil International pour les Initiatives locales pour<br />

l’Environnement (ICLEI), sous l’autorité de la Coordination des Associations Mondiales de Villes <strong>et</strong><br />

Autorités Locales (CAMVAL). C<strong>et</strong>te session a rassemblé plus de 700 collectivités locales venues du<br />

monde entier. Cependant, alors que les Nations Unies tendent à accorder une importance croissante<br />

aux collectivités locales en tant qu’interlocuteurs essentiels pendant les négociations <strong>et</strong> concertations<br />

menées à niveau international, les références à ces dernières demeurent peu fréquentes dans<br />

les documents officiels : dans le plan d’action issu du Somm<strong>et</strong> de Johannesburg, seul le paragraphe<br />

149 fait explicitement référence à leur rôle.<br />

Néanmoins, tandis que les capacités d’intervention des États ont tendance à se réduire devant l’énormité<br />

de la tâche, les responsabilités des collectivités concernant la gestion locale des enjeux du développement<br />

<strong>durable</strong> (notamment pour faciliter l’accès aux services essentiels de l’eau <strong>et</strong> de l’<strong>assainissement</strong>)<br />

doivent être affirmées <strong>et</strong> reconnues par tous les acteurs<br />

◗ 1.3 DES OPTIONS POUR LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT<br />

De façon générale, deux possibilités s’offrent à une collectivité pour gérer ses services publics. Elle opte<br />

pour le service en régie directe, c’est-à-dire pour le gérer directement avec ses propres ressources<br />

(humaines, matérielles, financières), ou bien elle a recours à la gestion indirecte, c’est-à-dire qu’elle<br />

confie tout ou partie de l’exécution du service à un tiers, en concluant un marché avec un exploitant<br />

rémunéré ou en optant pour la délégation de service public. Dans le cas de la délégation de service<br />

public, le co-contractant peut tirer une partie substantielle de sa rémunération des redevances<br />

perçues sur les usagers du service, ou bien être rémunéré en fonction des résultats de la gestion du<br />

service dans le sens large du terme.<br />

Une grande confusion entoure encore les principales possibilités d’implication des opérateurs<br />

professionnels privés dans la gestion des services de l’eau <strong>et</strong> de l’<strong>assainissement</strong> dans les pays en<br />

développement ou en transition. Comme la première partie de ce chapitre l’a indiqué, le recours à des<br />

professionnels privés pour réaliser des missions précises (s’il est jugé pertinent par les autorités<br />

publiques organisatrices au vu du cahier des charges qu’elles ont elles-mêmes défini) est un choix<br />

qui ne porte généralement que sur le p<strong>et</strong>it cycle de l’eau, c’est-à-dire sur celui des usages <strong>et</strong> des<br />

services.<br />

40

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