Action Auto Moto N16.. - Accueil

V. MUCOBACIC/123RF.PHOTOMONTAGE J. JODRYTESTTéléphoner au volantn’est pas prudent, maistoléré si l’on utilise un kitmains libres. Moyennantenviron 100 €, cetaccessoire rend moinsrisquées les inévitablescommunications de la viemoderne. Nous avonstesté huit modèles sans fil.PAR NICOLAS SIXout automobiliste circulanttéléphone en main risque35 € d’amende et un retrait de2 points. On comprend pourquoiles kits mains libres se vendent si bien.D’autant que maintenant, cet accessoiren’est souvent pas plus gros qu’un portefeuille.Un encombrement qui suffit àintégrer un haut-parleur diffusant la voixdu correspondant et un micro captantcelle de l’utilisateur. Le kit est relié autéléphone sans le moindre fil grâce àune antenne Bluetooth. Il est donc indispensableque le téléphone utilisé soitcompatible avec ce standard. Ce modede transmission par ondes radio simplifiel’usage, mais dénature légèrement laqualité sonore. Enfin, si en circulationNOS TESTSsans les mainsde microcoupures et des raccrochagesintempestifs interviennent parfois, ils sontrarement imputables au kit. Le coupableest le mobile qui, de par sa technologie,fonctionne mal au-delà de 50 km/h.Des appareilsdifficiles à réglerL’installation est souvent laborieuse.Les utilisateurs fâchés avec les nouvellestechnologies peuvent s’y perdre. Encause : le raccordement du mobile aukit, dit “appairage”. Plusieurs manœuvressont nécessaires dans le menu duComment avons-nous procédé ?Qualité sonore. Lesappels ont été passéspar le même conducteur,avec le mêmemobile, au même correspondant,dans lamême voiture. Unenote “conducteur” etune note “correspondant”ont été attribuées.Le test a étéeffectué sur le mêmeparcours en boucle,vitres ouvertes, puisZENTILIA/FOTOLIA. ISTOCKPHOTO. PHOTOMONTAGE J. JODRYfermées, véhicule roulantsous la barre des50 km/h pour éviter lesdécrochages du GSM.Concentration requise.Pour chaque kit, 4 phasesdangereuses ontété décortiquées : ledécrochage, le raccrochage,la compositiondu numéro et leréglage du volume. Laposition des boutons,la qualité des alarmessonores, la reconnaissanceet la synthèsevocales ont été prisesen compte.Facilité d’installation.Tous les kits ont été testésavec 5 mobiles différents.La simplicitédu premier réglage aété évaluée. La facilitédes connexions du kitau mobile, à chaqueallumage, a été priseen compte. Le modeTÉLÉPHONERd’emploi a été passéen revue : clarté etexhaustivité.Praticité. Ont étéévalués : lataille ducâbled’alimentation,lastabilité du systèmede fixation, la soliditédu kit, l’encombrementduproduit.téléphone et sur le système mains libres(voir encadré page suivante). Or, généralement,le kit n’a pas d’écran et sesboutons de commande ne portent pasde nom. Enfin, le mode d’emploi, pastoujours très clair, n’est pas forcémentsalvateur. Heureusement, cette opérations’effectue une bonne fois pour toutes,les appareils se reconnaissant ensuiteautomatiquement.Au quotidien, deux habitudes sont àprendre : pour déjouer les vols, il fautcacher le kit dans la boîte à gants àchaque arrêt et, selon son rythme d’utilisation,le recharger en le branchantsur l’allume-cigare, le secteur ou parfoisla source USB d’un autoradio oud’un ordinateur, une à plusieurs fois parsemaine.Sécurisant,pas sans risqueUn kit mains libres n’est pas une garantieantirisque. En communication, la perceptiondes situations dangereuses faiblitet le champ de vision rétrécit. On estimenéanmoins qu’avec un kit mains libresle risque d’accident diminue... un peu,puisqu’il est multiplié par quatre contrecinq mobile à l’oreille. D’ailleurs, il estprobable que la tolérance dont bénéficiele kit mains libres ne soit due qu’à la difficultéde le détecter et de sanctionner sonutilisation. Reste que 7 % des accidentssont causés par l’usage du mobile. Unchiffre qui fait réfléchir et invite à quelquesconseils de prudence : limiter sonusage à la réception d’appels, écourterla communication en proposant à soncorrespondant de rappeler plus tardou de le rappeler dès que l’on seraen mesure de s’arrêter. Plus importantencore : décrocher sans quitterla route des yeux et s’arrêter pourlancer ses appels. Les trois quartsdes risques sont concentrés ●●●I. KOUNADEAS/FOTOLIA.PHOTOMONTAGE J. JODRYDÉCEMBRE 2008 115