05.06.2013 Views

Introduction - index

Introduction - index

Introduction - index

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

22 I. Ensembles algebriques afnnes<br />

Demonstration. On commence par prouver le lemme suivant :<br />

Lemme 5.3. Sous les hypotheses de 5.1 il existe un polynome d G k[X]<br />

non nul et des polynomes A, B G k[X, Y] tels que Von ait d = AF + BG.<br />

(Autrement dit d G (F,G).)<br />

Demonstration (de 5.3). Le lecteur en ecrira les details : il suffit d'appliquer<br />

le theoreme (elementaire) de Bezout dans 1'anneau principal fc(X)[F]<br />

et de chasser les denominateurs.<br />

Montrons alors 5.1. Si (x,y) G V(F) n V(G) on a, avec 5.3, d(x) = 0<br />

done un nombre fini de x possibles. Le meme raisonnement applique a y<br />

montre que 1'intersection est finie.<br />

Pour 5.2 on fait un raisonnement analogue, mais cette fois avec les<br />

images des monomes X 1 Y^ dans 1'anneau quotient : grace a 5.3 on voit<br />

qu'un nombre fini de ces monomes engendrent k[X, Y]/(F, G}.<br />

Remarque 5.4. Parmi les polynomes d(X) qui conviennent dans le lemme<br />

5.3 il y a le resultant de F et G, considered comme polynomes en Y. Si<br />

F et G sont de degres p et q on peut montrer que le degre du resultant est<br />

< pq et en deduire, au prix d'une petite astuce, que \V(F) fl V(G}\ < pq,<br />

ce qui est une partie du theoreme de Bezout.<br />

6. Les morphismes : une premiere approche<br />

Dans ce paragraphe on suppose le corps k infini (par exemple algebriquement<br />

clos).<br />

Nous sommes maintenant en possession d'objets : les ensembles algebriques<br />

amnes. Mais plus encore que ces objets, ce sont les morphismes<br />

qui vont permettre de preciser les contours de la theorie. C'est en effet<br />

un principe maintenant bien etabli en mathematiques que les memes<br />

objets (par exemple nos ensembles algebriques amnes, disons dans le cas<br />

k — C) peuvent donner lieu a des ineories totalement distinctes selon<br />

les morphismes que Ton autorise entre eux, par exemple les applications<br />

continues, ou differentiables au sens reel, ou analytiques, ou polynomiales.<br />

On fera alors respectivement de la topologie, de la geometric differentielle,<br />

de la geometric analytique, ou de la geometric algebrique.<br />

Dans le cas present ce sont bien entendu les applications polynomiales<br />

qui vont etre retenues, precisement :

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!