LES PROPHÉTIES DE DANIEL Chapitre 1 UN CAPTIF À LA COUR ...
LES PROPHÉTIES DE DANIEL Chapitre 1 UN CAPTIF À LA COUR ...
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comme des exilés retournant à la maison de leur père; pas comme dans un lieu où leur<br />
courage sera atteint par des mots tels que « esclavage », « servitude » et « oppression » mais<br />
les douces paroles de, « foyer », « liberté », « paix », « pureté », « inexprimable félicité », et<br />
« vie éternelle », qui feront tressaillir leurs âmes avec délice et pour toujours. Oui, nos<br />
bouches seront remplies de rires et nos langues de chants, lorsque Dieu ramènera Sion de la<br />
captivité ( Psaume 126:1,2; Apocalypse 21:1-27 ).<br />
39 : « Après toi, il s’élèvera un autre royaume, moindre que le tien; puis un troisième royaume<br />
qui sera d’airain, et qui dominera sur toute la terre. »<br />
Nébucadnetsar régna quarante trois ans, et les souverains suivants lui succédèrent : Son fils,<br />
Evil-Merodach, deux ans; Neriglissar, son gendre, quatre ans; Laborosoarchod, fils de<br />
Neriglissar, neuf mois, qui n’est pas pris en compte dans le canon de Ptolémé car il n’a pas<br />
régné une année; et finalement, Nabonide, dont le fils, Belschatsar, petit-fils de<br />
Nébucadnetsar, était associé avec lui sur le trône.<br />
« La preuve de cette association est contenue dans les cylindres de Nabonide trouvés à<br />
Mugheir, où la protection des dieux est demandée sur Nabu-nadid et son fils Bel-shar-uzur,<br />
dont l’association impliquait que le second régnerait plus tard. (British Museum Series, Vol. I,<br />
pl. 68, Nº.1) Cette association eut lieu, au plus tard, en 540 av. J.-C., la quinzième année de<br />
Nabonide, puisque la troisième année de Belschatsar est mentionnée dans Daniel 8:1. Si<br />
Belschatsar était un fils de la fille de Nébucadnetsar mariée à Nabonide après qu’il devint roi, il<br />
ne pouvait avoir plus de quatorze ans la quinzième année du règne de son père. »<br />
La chute de Babylone.<br />
Lors de la première année de Neriglissar, seulement deux ans après la mort de Nébucadnetsar,<br />
la guerre fatale éclata entre les Babyloniens et les Mèdes, et aboutit à la défaite du royaume<br />
Babylonien. Cyaxare, roi des Mèdes, qui est appelé « Darius » dans Daniel 5: 31, appela à son<br />
aide son neveu Cyrus d’origine Perse. La guerre fut une suite de succès ininterrompus pour les<br />
Mèdes et les Perses, jusqu’à la dix-huitième année de Nabonide (la troisième année de son fils<br />
Belschatsar), Cyrus mit le siège devant Babylone, la seule citée de tout l’Orient qui lui résistait<br />
encore. Les Babyloniens se rassemblèrent à l’intérieur de leurs murs apparemment<br />
imprenables, avec des provisions à leur portée pour vingt ans et, dans les limites de leur<br />
grande cité, suffisamment de terres cultivables pour nourrir les habitants et la garnison durant<br />
une période indéfinie. Ils se moquaient de Cyrus depuis leurs hautes murailles, et tournaient<br />
en dérision leurs efforts apparemment vains pour les soumettre. Selon toute probabilité<br />
humaine, ils avaient de bonnes raisons pour se croire en sécurité. <strong>À</strong> vues humaines, jamais<br />
cette cité ne pourrait être prise par les méthodes de guerre de cette époque. En conséquence,<br />
ils respiraient aussi librement et dormaient aussi profondément que s’il n’y avait aucun ennemi<br />
autour de leurs murailles assiégées. Mais Dieu avait décrété que l’orgueilleuse et méchante cité<br />
allait tomber de son trône glorieux. Et lorsqu’Il parle, quel est le bras mortel capable de mettre<br />
en échec Sa parole?<br />
Dans leur sentiment de sécurité, repose la source de leur danger. Cyrus résolut de prendre par<br />
un stratagème ce qu’il n’avait pas pu obtenir par la force. Apprenant qu’une fête annuelle<br />
approchait, fête durant laquelle toute la cité s’adonnait à l’hilarité et aux festivités, il choisit<br />
cette date pour mettre son projet à exécution.<br />
Il n’y avait pour lui aucune façon d’entrer dans la cité, à moins qu’il puisse trouver l’endroit où<br />
l’Euphrate entrait et sortait sous les murailles. Il résolu de faire du lit du fleuve son chemin<br />
pour pénétrer à l’intérieur du bastion de son ennemi. Pour cela, l’eau dut être détournée du<br />
canal traversant la cité. Dans ce but, dans la soirée du jour de fête mentionné plus haut, il<br />
détacha un corps de soldats pour détourner la rivière, à une heure donnée, dans le lac<br />
artificiel, à une courte distance en amont de la cité; un autre corps de soldats prit position à<br />
l’endroit où la rivière entrait dans la cité; et un troisième se positionna à 15 milles [24<br />
kilomètres] en aval, là où le fleuve ressort de la cité. Les deux derniers corps avaient reçu<br />
l’instruction d’entrer dans le canal dès que le fleuve pourrait être passé à gué, et dans les