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LES PROPHÉTIES DE DANIEL Chapitre 1 UN CAPTIF À LA COUR ...

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ici, étaient une secte de philosophes semblables aux magiciens et aux astrologues, qui se<br />

dédiaient à l’étude des sciences naturelles et de la divination. Toutes ces sectes ou professions<br />

abondaient à Babylone. Le but recherché par chacune d’elles était le même : l’explication des<br />

mystères et la prédiction des événements. La principale différence qu’il y avait entre elles,<br />

résidaient dans les moyens utilisés pour atteindre leur objectif. L’explication que désirait le roi<br />

relevait de la compétence de chacun; il les fit donc tous venir. Pour le roi, c’était un problème<br />

important. Il était très troublé, et par conséquent, il concentra tous les sages de son royaume<br />

sur la solution de son inquiétude.<br />

3-4 : « 3 Le roi leur dit: J’ai eu un songe; mon esprit est agité, et je voudrais connaître ce<br />

songe. 4 Les Chaldéens répondirent au roi en langue araméenne : Ô roi, vis éternellement! dis<br />

le songe à tes serviteurs, et nous en donnerons l’explication. »<br />

Quelle que soit l’efficacité des vieux magiciens et des astrologues, ils semblent avoir été<br />

enseignés à fond dans l’art d’obtenir suffisamment d’informations pour se faire une base de<br />

calculs astucieux, ou formuler leurs réponses d’une façon si ambiguë qu’elles pourraient être<br />

interprétées quelle que soit la façon dont les événements tournaient. Dans le cas présent,<br />

fidèles à leur instinct rusé, ils demandèrent au roi de leur faire connaître son rêve. S’ils avaient<br />

obtenu cette information, il leur aurait été facile de trouver une interprétation qui n’aurait pas<br />

mis leur réputation en danger. Ils s’adressèrent eux-mêmes au roi en Syriaque [Langue<br />

sémitique, du groupe Araméen], un dialecte chaldéen utilisé par les classes éduquées et<br />

cultivées. <strong>À</strong> partir d’ici jusqu’à la fin du chapitre 7 de Daniel, le récit continue en chaldéen, la<br />

langue parlée par le roi.<br />

5-13 : « 5 Le roi reprit la parole et dit aux Chaldéens: La chose m’a échappé; si vous ne me<br />

faites pas connaître le songe et son explication, vous serez mis en pièces, et vos maisons<br />

seront réduites en un tas d’immondices. 6 Mais si vous me dites le songe et son explication,<br />

vous recevrez de moi, des dons et des présents, et de grands honneurs. C’est pourquoi ditesmoi<br />

le songe et son explication. 7 Ils répondirent pour la seconde fois : Que le roi dise le songe<br />

à ses serviteurs, et nous en donnerons l’explication. 8 Le roi reprit la parole et dit : Je<br />

m’aperçois, en vérité, que vous voulez gagner du temps, parce que vous voyez que la chose<br />

m’a échappé. 9 Si donc vous ne me faites pas connaître le songe, la même sentence vous<br />

enveloppera tous; vous voulez vous préparer à me dire des mensonges et des faussetés, en<br />

attendant que les temps soient changés. C’est pourquoi dites-moi le songe, et je saurai si vous<br />

êtes capables de m’en donner l’explication. 10 Les Chaldéens répondirent au roi : Il n’est<br />

personne sur la terre qui puisse dire ce que demande le roi; aussi jamais roi, quelque grand et<br />

puissant qu’il ait été, n’a exigé une pareille chose d’aucun magicien, astrologue ou Chaldéen.<br />

11 Ce que le roi demande est difficile; il n’y a personne qui puisse le dire au roi, excepté les<br />

dieux dont la demeure n’est pas parmi les hommes. 12 Là-dessus le roi se mit en colère, et<br />

s’irrita violemment. Il ordonna qu’on fît périr tous les sages de Babylone. 13 La sentence fut<br />

publiée, les sages étaient mis à mort, et l’on cherchait Daniel et ses compagnons pour les faire<br />

périr. »<br />

Ces versets contiennent le récit de la lutte désespérée entre les mages et le roi. Les premiers<br />

cherchaient une issue de secours car ils étaient pris sur leur propre terrain. Le roi était<br />

déterminé à ce qu’ils lui fassent connaître son rêve, ce qui était le moins que l’on pouvait<br />

attendre de leur profession.<br />

Quelques-uns ont sévèrement censuré Nébucadnetsar sur ce sujet, et lui attribue le rôle d’un<br />

tyran cruel et déraisonnable. Mais ces magiciens ne professaient-ils pas être capables de<br />

révéler les choses cachées, de prédire les événements, et de faire connaître tous les mystères<br />

de la prévoyance humaine et de la pénétration, et de faire cela avec l’aide des agents<br />

surnaturels? Il n’y avait donc rien d’injuste dans la demande de Nébucadnetsar de lui faire<br />

connaître son rêve. Quand ils avaient déclaré que personne sauf les dieux dont la demeure<br />

n’était pas parmi les hommes ne pouvait connaître le problème du roi, c’était la reconnaissance<br />

tacite qu’ils n’avaient aucune communication avec ces dieux, et qu’ils ne connaissaient rien de<br />

plus que ce que la sagesse humaine et le discernement pouvaient révéler. « Là-dessus le roi se<br />

mit en colère, et s’irrita violemment ». Il vit que lui et tout le peuple étaient les victimes de<br />

leurs supercheries. Si nous ne pouvons pas justifier ces mesures extrêmes auxquelles il eut

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