LES PROPHÉTIES DE DANIEL Chapitre 1 UN CAPTIF À LA COUR ...
LES PROPHÉTIES DE DANIEL Chapitre 1 UN CAPTIF À LA COUR ...
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l’aide prédite ici. Les états allemands épousèrent la cause protestante, protégèrent les<br />
Réformateurs et réfrénèrent les persécutions que l’église papale accomplissait. Mais quand les<br />
Protestants reçurent cette aide et que leur cause devint populaire, beaucoup se joignirent à<br />
eux par hypocrisie, c’est-à-dire qu’ils embrassèrent leur foi pour des motifs indignes.<br />
35 : « Quelques-uns des hommes sages succomberont, afin qu’ils soient épurés, purifiés et<br />
blanchis, jusqu’au temps de la fin, car elle n’arrivera qu’au temps marqué. »<br />
Bien que freiné, l’esprit persécuteur ne fut pas détruit. Il surgissait à chaque opportunité. Ceci<br />
arriva surtout en Angleterre. La condition religieuse de ce royaume fluctuait; parfois les<br />
Protestants dominaient, et parfois le pays tombait sous la juridiction papale, en accord avec la<br />
religion du monarque régnant. La « sanglante reine Marie » fut l’ennemi mortelle de la cause<br />
protestante, et des multitudes tombèrent victimes de ses persécutions implacables. Cette<br />
situation devait durer plus ou moins jusqu’au «temps marqué », ou jusqu’à « la fin », selon<br />
d’autres traductions. La conclusion naturelle que l’on peut en tirer est que quand le temps de<br />
la fin arrivera, ce pouvoir que l’Église de Rome posséda pour châtier les hérétiques, et qui a<br />
occasionné tant de persécutions, et qui a été freinée pendant un temps, lui sera complètement<br />
retiré. Il semblerait aussi évident que cette suppression de la suprématie papale signalerait le<br />
commencement de la période appelée ici « temps de la fin ». Si cette application est correcte,<br />
le temps de la fin commença en 1798; parce qu’alors, comme on l’a déjà noté, le pape fut<br />
renversé par les Français, et depuis lors, il n’a pas pu exercer tout le pouvoir qu’il avait<br />
auparavant. Il est évident qu’il est fait ici allusion à l’oppression de l’Église par le pape, parce<br />
que c’est l’unique passage, exception faite peut-être d’ Apocalypse 2 :10, en relation avec un «<br />
temps déterminé », ou période prophétique.<br />
36 : « Le roi fera ce qu’il voudra; il s’élèvera, il se glorifiera au-dessus de tous les dieux, et il<br />
dira des choses incroyables contre le Dieu des dieux; il prospérera jusqu’à ce que la colère soit<br />
consommée, car ce qui est arrêté s’accomplira. »<br />
Un roi se glorifie au-dessus de tous les dieux.<br />
Le roi dont il est question ici ne peut pas représenter la même puissance que nous avons<br />
étudiée, à savoir, la papale; parce que les caractéristiques ne correspondent ni ne s’appliquent<br />
à cette puissance.<br />
Nous avons, par exemple, la déclaration du verset suivant : « il n’aura égard à aucun dieu ».<br />
Ceci n’a jamais été attribué à la papauté. Ce système religieux n’a jamais laissé de côté ou<br />
rejeté Dieu ou Christ, bien qu’elle en donnât souvent une fausse image.<br />
Trois caractéristiques doivent être remarquées dans la puissance qui accomplit cette<br />
prophétie : elle doit assumer le caractère décrit ici, au commencement du temps de la fin,<br />
lequel nous amène au verset précédent. Ce doit être une puissance obstinée et athée. Peutêtre<br />
devrions-nous unir ces deux dernières caractéristiques en disant qu’elle sera obstinée<br />
dans l’athéisme.<br />
La France satisfait la prophétie.<br />
Une révolution qui répond exactement à cette description se produisit en France au temps<br />
indiqué par la prophétie. Les athées jetèrent les semences qui donnèrent leurs fruits logiques<br />
et néfastes. Voltaire avait dit, dans sa pompeuse bien qu’impuissante propre suffisance : « Je<br />
suis fatigué d’entendre répéter que douze hommes fondèrent la religion chrétienne. Je<br />
démontrerai qu’un seul homme suffit à la détruire. » En s’associant à des hommes comme<br />
Rousseau, d’Alembert, Diderot et d’autres, il entreprit la réalisation de sa menace. Ils semèrent<br />
du vent, et récoltèrent la tempête. De plus, l’Église catholique romaine était notoirement<br />
corrompue à cette époque, et le peuple souhaitait rompre le joug de l’oppression<br />
ecclésiastique. Leurs efforts culminèrent sous le « règne de la terreur » en 1793, pendant<br />
lequel la France méprisa la Bible et nia l’existence de Dieu.