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LES PROPHÉTIES DE DANIEL Chapitre 1 UN CAPTIF À LA COUR ...

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« Furieux contre l’alliance sainte ». Ceci se réfère sans aucun doute aux tentatives pour<br />

détruire l’alliance de Dieu par les attaques dirigées contre les Saintes Écritures, le livre du<br />

pacte. Une révolution de cette nature eut lieu à Rome. Le Hérules, les Goths et les Vandales,<br />

qui conquirent Rome, embrassèrent la foi arienne et ils devinrent des ennemis de l’église<br />

catholique. Ce fut surtout dans le but de détruire cette hérésie, que Justinien décréta que le<br />

pape serait la tête de l’église et le correcteur des hérésies. Très vite, la Bible fut considérée<br />

comme un livre dangereux qui ne devait pas être lu par le commun peuple, mais tous les<br />

thèmes en contestation devaient être soumis au pape. La Parole de Dieu fut donc méprisée.<br />

Un historien dit en commentant l’attitude de l’église catholique envers les Écritures :<br />

« Quelqu’un pourrait penser que l’église de Rome avait écarté ses fidèles à une distance<br />

respectueuse des Écritures. Elle avait placé l’abîme de la tradition entre eux et la Parole de<br />

Dieu. Elle les éloigna davantage de la sphère du « danger » en pourvoyant un interprète<br />

infaillible dont le devoir consistait à veiller à ce que la Bible n’exprime pas un sentiment hostile<br />

envers Rome. Mais, comme si cela ne suffisait pas, elle a travaillé par tous les moyens à sa<br />

portée, à empêcher que les Écritures arrivent d’une façon où d’une autre aux mains de son<br />

peuple. Avant la Réforme, elle maintint la Bible « enfermée » dans une langue morte, et des<br />

lois sévères contre sa lecture furent promulguées. La Réforme libéra le précieux volume.<br />

Tyndale et Luther, le premier depuis sa retraite de Vildorfe aux Pays-Bas, et l’autre depuis le<br />

coeur des ombres épaisses de la forêt de Thuringe, envoyèrent la Bible aux pays dans les<br />

langues vernaculaires d’Angleterre et d’Allemagne. C’est ainsi qu’une soif des Écritures se<br />

réveilla, et l’église de Rome jugea imprudent de s’y opposer ouvertement. Le Concile de Trente<br />

promulgua, au sujet des livres interdits, dix règles qui, bien qu’elles paraissaient satisfaire le<br />

désir croisant de lire la Parole de Dieu, étaient insidieusement rédigées pour la freiner. Dans la<br />

quatrième règle, le concile interdit à quiconque de lire la Bible sans licence de son évêque ou<br />

inquisiteur; licence qui doit être basée sur un certificat de son confesseur qu’il n’est pas en<br />

danger de recevoir aucun dommage en la lisant. Le concile ajouta ces phrases catégoriques :<br />

‘Si quelqu’un ose lire ou avoir en possession ce livre, sans cette licence, il ne recevra pas<br />

l’absolution jusqu’à ce qu’il l’ait remise à son ordinaire. » Ces règles sont suivies de la bulle de<br />

Pie IV, dans laquelle il déclare que ceux qui les violent seront considérés coupables de péché<br />

mortel. Ainsi, l’église de Rome tenta de réguler ce qu’elle ne pouvait pas empêcher totalement.<br />

Le fait qu’aucun disciple du pape ne soit autorisé à lire la Bible sans licence n’apparaît pas dans<br />

les catéchismes et les autres livres d’un commun usage parmi les catholiques romains de ce<br />

pays; mais il est incontestable qu’il fait partie de la loi de cette église. Et en accord avec elle,<br />

nous trouvons que la pratique uniforme des prêtres de Rome, depuis les papes jusque vers le<br />

bas [de la hiérarchie], est d’empêcher la circulation de la Bible; de l’empêcher totalement dans<br />

les pays où, comme en Italie et en Espagne, elle exerce tout le pouvoir, et dans d’autres pays,<br />

comme le nôtre, autant que son pouvoir le permet. Son système uniforme est de décourager la<br />

lecture des Écritures de toutes les façons possibles; et quand elle ne s’enhardit pas à employer<br />

la force pour arriver à ses fins, elle n’a pas de scrupules à utiliser le pouvoir spirituel de l’église<br />

et à déclarer que ceux qui contrarient la volonté de Rome sur ce sujet, sont coupables de<br />

péché mortel. »<br />

Les empereurs de Rome s’entendirent ou furent de connivence avec l’église de Rome -- qui<br />

avait abandonné l’alliance qui constituait la grande apostasie -- pour collaborer avec elle dans<br />

sa tentative de supprimer l’hérésie. L’homme de péché fut élevé sur son trône présomptueux<br />

par la déroute (en 538) des Goths ariens, qui possédaient alors Rome.<br />

31 : « Des troupes se présenteront sur son ordre; elles profaneront le sanctuaire, la<br />

forteresse, elles feront cesser le sacrifice perpétuel, et dresseront l’abomination du<br />

dévastateur. »<br />

« Elles profaneront le sanctuaire, la forteresse », ou Rome. Si ceci s’applique aux barbares,<br />

tout s’est accompli littéralement; parce que Rome fut mise à sac par les Goths et les Vandales,<br />

et le pouvoir impérial de l’occident cessa avec la conquête de Rome par Odoacre. Ou, s’il s’agit<br />

des gouverneurs de l’empire qui agissaient en faveur du pape contre le paganisme ou<br />

n’importe quelle religion qui se serait opposée au pape, il pourrait être question du transfert du

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