LES PROPHÉTIES DE DANIEL Chapitre 1 UN CAPTIF À LA COUR ...
LES PROPHÉTIES DE DANIEL Chapitre 1 UN CAPTIF À LA COUR ...
LES PROPHÉTIES DE DANIEL Chapitre 1 UN CAPTIF À LA COUR ...
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
Dans la prophétie, un jour représente une année.<br />
En débutant notre étude des soixante-dix semaines ou 490 jours, il serait bon de rappeler que<br />
dans la prophétie biblique un jour représente une année. Et à la pages 63, nous avons déjà<br />
présenté les preuves de l’acceptation de ce principe jour-année; pour le bénéfice du lecteur,<br />
nous ajouterons seulement deux citations supplémentaires :<br />
« De la même manière, il fut révélé à Daniel de quelle façon le dernier mépris se produirait<br />
une fois le sanctuaire purifié et la vision accomplie; et ceci 2300 jours après l’heure où le<br />
commandement sortirait, ... en accord avec le nombre prédit en résolvant un jour pour une<br />
année, selon la révélation faite à Ézéchiel ».<br />
« C’est un fait singulier que la grande majorité des interprètes du monde anglais et américain<br />
ont eu pour habitude, depuis de nombreuses années, de comprendre que les jours mentionnés<br />
dans Daniel et l’Apocalypse représentent ou symbolisent des années. Il m’a été difficile de<br />
retrouver l’origine de cette coutume générale, et je pourrai dire quasi universelle. »<br />
Le principe d’interprétation qui établit un jour pour une année compte, parmi ceux qui l’appuie,<br />
Augustin, Tichonius, Primasius, André, Bède le Vénérable, Ambroise, Ansbertus, Berengaud, et<br />
Bruno Astensis, en plus des principaux présentateurs. Mais le plus probant, est que les<br />
prophéties se sont accomplies en accord avec ce principe. Ceci démontre son exactitude d’une<br />
façon sans appel. Ceci se remarquera dans toute l’interprétation de la prophétie des soixantedix<br />
semaines et de toutes les périodes prophétiques de Daniel chapitres 7 et 12, et de l’<br />
Apocalypse chapitres 9, 12 et 13.<br />
Ainsi, les événements des soixante-dix semaines, calculées de cette manière rationnelle,<br />
apportent la clé de toute la vision.<br />
« Oindre le Saint des saints ».<br />
En accord avec la prophétie, le Saint des saints devait être oint. La phrase en hébreu qodesh<br />
qodashim, traduite ici par « Saint des saints », est un terme qui est fréquemment utilisé dans<br />
le livre du Lévitique pour caractériser des lieux et des choses, mais dans aucun passage elle ne<br />
s’applique à des personnes. Bien qu’elle s’emploie dans l’Ancien Testament, et son équivalent<br />
grec dans le Nouveau Testament, pour distinguer le lieu très saint du sanctuaire, elle ne se<br />
limite en aucune façon à cet emploi. Elle s’utilise aussi pour qualifier beaucoup d’objets en<br />
relation avec le saint service du sanctuaire, comme l’autel d’airain, la table, le chandelier,<br />
l’encens, le pain sans levain, l’offrande pour le péché, tout objet consacré et les choses du<br />
même style, mais jamais les personnes en relation avec ce service (voir Exode 29 :37; 30 :10,<br />
29, 36; Lévitique 6 :17, 29; 7 :1; 27 : 28 ).<br />
D’un autre côté, dans le cas de l’onction pour le service, le terme s’applique aussi bien au<br />
tabernacle lui-même, qu’à tous ses ustensiles ( Exode : 30 :26-29 ). Dans Daniel 9 :24, la<br />
prophétie mentionne un cas d’onction. En accord avec les usages appliqués au « Saint des<br />
saints » ou « très saint », qui a déjà été signalé, il y a toutes les raisons de croire que ce<br />
verset prédit l’onction du tabernacle céleste. Pour le service typique, le tabernacle fut oint; et il<br />
est tout à fait juste de croire, en accord avec ceci, que le sanctuaire céleste fut oint pour le<br />
service antitypique, ou réel, quand notre Souverain Sacrificateur commença son ministère<br />
miséricordieux en faveur des pécheurs.<br />
En examinant le sanctuaire dans nos commentaires de Daniel 8 :14, nous avons vu qu’il arrive<br />
un moment où le sanctuaire terrestre cède la place au céleste, et le ministère sacerdotal est<br />
transféré de l’un à l’autre. Avant que ne débute le ministère du sanctuaire terrestre, il fallait<br />
oindre le tabernacle et tous les ustensiles ( Exode 40 :9, 10 ). Aussi, le dernier événement des<br />
soixante et dix semaines présenté ici est l’onction du tabernacle céleste pour que le ministère<br />
de notre grand Souverain Sacrificateur puisse y commencer.