LES PROPHÉTIES DE DANIEL Chapitre 1 UN CAPTIF À LA COUR ...
LES PROPHÉTIES DE DANIEL Chapitre 1 UN CAPTIF À LA COUR ...
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Tandis que le culte grotesque de la Raison paraissait rendre la nation folle, les dirigeants de la<br />
révolution passèrent à l’histoire comme « athées ». Mais on ne tarda pas à s’apercevoir que<br />
pour freiner le peuple on avait besoin d’une religion, avec des sanctions plus puissantes, que<br />
l’actuelle alors à la mode. Aussi, une forme de culte apparut, dans lequel « l’Être Suprême »<br />
était objet d’adoration; culte également inutile quant à apporter une réforme de la vie et une<br />
piété vitale, mais il s’appuyait sur le surnaturel. Et bien que la déesse de la Raison fut en vérité<br />
un « dieu étranger », la déclaration relative au « dieu des forteresses » peut se référer cette<br />
fois plus adéquatement à cette dernière phrase :<br />
39 : « et il agira dans les lieux forts des forteresses, avec un dieu étranger : à qui le<br />
reconnaîtra il multipliera la gloire; il les fera dominer sur la multitude et [leur] partagera le<br />
pays en récompense. » [Version Darby, 1970].<br />
Le système du paganisme qui avait été introduit en France, illustré par l’adoration de la déesse<br />
de la Raison et régi par un rituel athée décrété par l’Assemblée Nationale à l’usage du peuple<br />
français, fut en vigueur jusqu’à la nomination de Napoléon par le Consulat de France en 1799.<br />
Les adhérents à cette religion étrange occupaient les lieux fortifiés, les bastions de la nation,<br />
comme l’exprime ce verset.<br />
Mais ce qui permet d’identifier l’application de cette prophétie à la France, encore plus que<br />
n’importe quel détail, c’est la déclaration faite dans la dernière partie du verset, à savoir que<br />
par intérêt, il « partagera le pays ». Avant la révolution, les terres de France appartenaient à<br />
l’église catholique et à quelques seigneurs de la noblesse. C’étaient de grandes propriétés qui<br />
selon la loi ne pouvaient pas être morcelées ni par les héritiers ni par les créanciers. Mais les<br />
révolutions ne connaissent pas la loi, et durant l’anarchie qui régna, comme on le verra dans<br />
Apocalypse 11, les titres de noblesse furent abolis et les terres furent vendues en petites<br />
parcelles au bénéfice du Trésor Public. Le gouvernement avait besoin de fonds, et ces grandes<br />
propriétés furent confisquées et vendues aux enchères, en parcelles divisées aux convenances<br />
des acheteurs. L’historien décrit comme suit cette transaction unique :<br />
« La confiscation des deux tiers des terres du royaume, ordonnée par les décrets de la<br />
Convention contre les émigrants, le clergé et les personnes déclarées coupables par les<br />
tribunaux révolutionnaires... mit à la disposition du gouvernement des fonds supérieurs à 700<br />
000 000 de livres sterling. »<br />
Quand, et dans quel pays se produisit un tel événement en accord avec la prophétie?<br />
Quand la nation commença à revenir à elle, on exigea une religion plus rationnelle, et on abolit<br />
le rituel païen. L’historien décrit cet événement de la façon suivante :<br />
« Une troisième mesure, plus audacieuse, fut l’abandon du rituel païen et la réouverture des<br />
églises pour le culte chrétien. Ceci fut totalement dû à Napoléon, qui dut s’opposer aux<br />
préjugés philosophiques de presque tous ses collègues. Dans ses conversations avec eux, il ne<br />
tenta pas de se présenter comme un croyant du christianisme, mais il se basa uniquement sur<br />
le fait qu’il était nécessaire de donner au peuple des moyens réguliers de culte partout où l’on<br />
voulait un état de tranquillité. Les prêtres qui acceptèrent de prêter serment de fidélité au<br />
gouvernement furent réadmis dans leurs fonctions; et cette mesure sage fut suivie par<br />
l’adhésion, pour le moins, de 20 000 de ces ministres de la religion qui jusqu’alors<br />
languissaient dans les prisons de France. »<br />
Ainsi s’acheva le règne de la terreur et la Révolution française. De ses ruines surgit Bonaparte,<br />
pour guider le tumulte vers sa propre élévation, pour se placer à la tête du gouvernement de<br />
la France et remplir de terreur le coeur des nations.<br />
40 : « Au temps de la fin, le roi du midi se heurtera contre lui. Et le roi du septentrion fondra<br />
sur lui comme une tempête, avec des chars et des cavaliers, et avec de nombreux navires; il<br />
s’avancera dans les terres, se répandra comme un torrent et débordera. »<br />
De nouveaux conflits entre le roi du Sud et le roi du Nord.