LES PROPHÉTIES DE DANIEL Chapitre 1 UN CAPTIF À LA COUR ...
LES PROPHÉTIES DE DANIEL Chapitre 1 UN CAPTIF À LA COUR ...
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puis par les Grecs, et les Romains, correspondant à la parole répétée trois fois par le prophète.<br />
Les Juifs, ayant rejeté Christ, furent bientôt dispersés sur toute la surface de la terre. L’Israël<br />
spirituel a pris la place de la postérité littérale; mais il continue d’être assujetti aux puissances<br />
terrestres, et il en sera ainsi jusqu’au rétablissement du trône de David, jusqu’à ce que vienne<br />
celui qui est son héritier légitime, le Messie, le Prince de paix. Alors, la colère prendra fin. Les<br />
événements qui doivent avoir lieu à la fin de cette période vont être communiqués maintenant<br />
à Daniel par l’ange.<br />
20-22 : « 20 Le bélier que tu as vu, et qui avait des cornes, ce sont les rois des Mèdes et des<br />
Perses. 21 Le bouc, c’est le roi de Javan. La grande corne entre ses yeux, c’est le premier roi.<br />
22 Les quatre cornes qui se sont élevées pour remplacer cette corne brisée, ce sont quatre<br />
royaumes qui s’élèveront de cette nation, mais qui n’auront pas autant de force. »<br />
La vision interprétée.<br />
Comme les disciples le dirent au Seigneur, nous pouvons nous aussi dire à l’ange qui parla à<br />
Daniel : « Voici, maintenant tu parles ouvertement, et tu n’emploies aucune parabole ».<br />
L’explication de la vision est donnée dans un langage clair, pour qu’elle soit comprise. (Voir les<br />
commentaires des versets 3-8). La caractéristique qui distinguait l’empire perse : l’union des<br />
deux nationalités qui le composait, est représentée par les deux cornes du bélier. La Grèce<br />
atteint l’apogée de sa gloire quand elle représenta une unité sous la direction d’Alexandre le<br />
Grand, peut-être le général le plus fameux que le monde ait connu. Cette partie de son histoire<br />
est représentée par la première phase du bouc, donc la corne unique et remarquable<br />
symbolisait Alexandre le Grand. <strong>À</strong> sa mort, le royaume fut morcelé, mais très vite il se<br />
consolida en quatre grandes divisions. Celles-ci sont représentées par la seconde phase du<br />
bouc, quand les quatre cornes crûrent à la place de la première qui avait été brisée. Ces<br />
divisions n’eurent pas la puissance de la première corne. Aucune d’elles ne posséda la force du<br />
royaume originel. En peu de mots, l’écrivain inspiré nous donne une ébauche claire de ces<br />
grands événements à propos desquels l’historien a écrit des tomes entiers.<br />
23-25 : « 23 <strong>À</strong> la fin de leur domination, lorsque les pécheurs seront consumés, il s’élèvera un<br />
roi impudent et artificieux. 24 Sa puissance s’accroîtra, mais non par sa propre force; il fera<br />
d’incroyables ravages, il réussira dans ses entreprises, il détruira les puissants et le peuple des<br />
saints. 25 <strong>À</strong> cause de sa postérité et du succès de ses ruses, il aura de l’arrogance dans le<br />
coeur, il fera périr beaucoup d’hommes qui vivaient paisiblement, et il s’élèvera contre le chef<br />
des chefs; mais il sera brisé, sans l’effort d’aucune main. »<br />
Cette puissance succède aux quatre divisions du royaume représenté par le bouc pendant la<br />
dernière période de son règne, c’est-à-dire vers la fin de sa carrière. C’est, bien sûr, la même<br />
puissance que la petite corne des verset 9 et suivants. Appliquée à Rome, comme nous l’avons<br />
présenté dans les observation sur le verset 9, tout devient harmonieux et clair.<br />
Un roi impudent et artificieux.<br />
En prédisant le châtiment que cette puissance infligerait aux Juifs, Moïse l’appelle « nation au<br />
visage farouche » ( Deutéronome 28 : 49, 50 ). Aucun peuple n’eut une apparence aussi<br />
formidable dans ses rangs belliqueux que les Romains.<br />
De l’expression « artificieux » ou « expert en tromperies » (vers. Français courant), Moïse dit<br />
dans le passage que nous venons de mentionner, « tu n’entendras point la langue ». Ceci ne<br />
pouvait pas s’appliquer à la langue des Babyloniens, des Perses ou des Grecs en référence aux<br />
Juifs, car le Chaldéen et le Grec étaient couramment parlés en Palestine. Mais ce n’était pas le<br />
cas du latin.<br />
Quand les pécheurs seront-ils consumés? On prend toujours en compte la relation qu’il allait y<br />
avoir entre le peuple de Dieu et ses oppresseurs. Ce peuple avait été mené en captivité à<br />
cause de ses transgressions. Sa persévérance dans le péché lui attirait des châtiments chaque