LES PROPHÉTIES DE DANIEL Chapitre 1 UN CAPTIF À LA COUR ...
LES PROPHÉTIES DE DANIEL Chapitre 1 UN CAPTIF À LA COUR ...
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L’orgueil et l’humiliation du roi.<br />
Nébucadnetsar ne tira pas profit de l’avertissement reçu, mais Dieu patienta douze mois avant<br />
de laisser tomber le châtiment. Durant tout ce temps, le roi continua à caresser l’orgueil dans<br />
son coeur, et finalement il atteint le point culminant que Dieu ne pouvait lui permettre de<br />
dépasser. Le roi était en train de marcher dans son palais, et comme il regardait les splendeurs<br />
de cette merveille du monde, la grande Babylone, la beauté des royaumes, il oublia la source<br />
de toute sa force et de sa grandeur et il s’exclama : « N’est-ce par ici Babylone la grande, que<br />
j’ai bâtie? » Les archéologues ont découvert les ruines de cette antique cité, que sir Frédéric<br />
Kenyon décrit comme suit :<br />
« Ces ruines confirmèrent le caractère généralement dévasté du site, mais elles révélèrent<br />
aussi beaucoup de son plan, de son architecture et de son ornementation. Les édifices trouvés<br />
étaient presque tous l’oeuvre de Nébucadnetsar, qui reconstruisit considérablement la ville<br />
antérieure, son propre palais énorme (Babylone la grande, que j’ai bâtie, comme résidence<br />
royale, par la puissance de ma force et pour la gloire de ma magnificence) étant le plus<br />
remarquable de tous. »<br />
Le moment où Nébucadnetsar devait être humilié était arrivé. Une voix du ciel vint lui<br />
annoncer à nouveau le jugement menaçant, et la divine providence procéda immédiatement à<br />
son exécution. Il perdit la raison. La pompe et la gloire de sa grande cité ne l’enchantaient déjà<br />
plus. Dieu, par le contact de son doigt, lui enleva la capacité de l’apprécier et d’en jouir. Il<br />
abandonna la demeure des hommes, et chercha un refuge et la compagnie entre les bêtes des<br />
champs.<br />
34-37 : « 34 Après le temps marqué, moi, Nébucadnetsar, je levai les yeux vers le ciel, et la<br />
raison me revint. J’ai béni le Très-Haut, j’ai loué et glorifié celui qui vit éternellement, celui<br />
dont la domination est une domination éternelle, et dont le règne subsiste de génération en<br />
génération. 35 Tous les habitants de la terre ne sont à ses yeux que néant : il agit comme il lui<br />
plaît avec l’armée des cieux et avec les habitants de la terre, et il n’y a personne qui résiste à<br />
sa main et qui lui dise: 36 Que fais-tu? En ce temps, la raison me revint; la gloire de mon<br />
royaume, ma magnificence et ma splendeur me furent rendues; mes conseillers et mes grands<br />
me redemandèrent; je fus rétabli dans mon royaume, et ma puissance ne fit que s’accroître.<br />
37 Maintenant, moi, Nébucadnetsar, je loue, j’exalte et je glorifie le roi des cieux, dont toutes<br />
les oeuvres sont vraies et les voies justes, et qui peut abaisser ceux qui marchent avec orgueil.<br />
»<br />
Nébucadnetsar loue le Dieu des cieux.<br />
<strong>À</strong> la fin des sept ans, la main de Dieu cessa d’affliger le roi, et il retrouva la raison et<br />
l’intelligence. Son premier geste fut de bénir le Très-Haut. <strong>À</strong> ce sujet, Matthew Henry nota avec<br />
beaucoup d’à propos : « On peut en toute justice considérer ceux qui ne bénissent ni ne louent<br />
Dieu comme privés de leur intelligence; et tant qu’ils ne commencent pas à être religieux, les<br />
hommes n’utilisent pas correctement leur raison, ni ne vivent comme des hommes jusqu’à ce<br />
qu’ils vivent pour la gloire de Dieu. »<br />
L’honneur et l’intelligence lui furent rendus, ses conseillers le redemandèrent et il fut rétablit<br />
dans son royaume. Il reçut la promesse que son règne lui serait assuré (vers. 26). On dit que<br />
durant sa folie, son fils Evil-Merodach régna à sa place. L’interprétation que Daniel donna du<br />
rêve fut sans l’ombre d’un doute comprise au palais, et il fut probablement le sujet des<br />
conversations. Le retour de Nébucadnetsar dans son royaume dut être attendu avec intérêt.<br />
Nous n’avons pas d’information au sujet du pourquoi il lui fut permis de vivre dans les champs<br />
et dans des conditions si déplorables au lieu d’être confortablement assisté par les employés<br />
du palais.<br />
L’affliction eut l’effet désiré. La leçon d’humilité fut apprise. Le roi ne l’oublia pas lorsqu’il