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LES PROPHÉTIES DE DANIEL Chapitre 1 UN CAPTIF À LA COUR ...

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Abdallah Menou assuma le commandement; mais toute perte était très grave pour une armée<br />

qui ne pouvait pas recevoir de renforts.<br />

Pendant ce temps, le gouvernement Anglais, en tant qu’allié des Turcs, avait décidé d’enlever<br />

l’Égypte aux Français. Le 13 Mars 1801, une flotte anglaise débarqua des troupes à Aboukir.<br />

Les Français livrèrent la bataille le jour suivant, mais ils se virent obligés de se retirer. Le 18,<br />

Aboukir se rendit. Le 28, des renforts amenés par une flotte turque arrivèrent et le grand vizir<br />

s’approcha depuis la Syrie avec une grande armée. Le 19, Rosette se rendit aux forces<br />

combinées des Anglais et des Turcs. <strong>À</strong> Ramanieh, un corps de 4 000 Français fut mis en<br />

déroute par 8 000 Anglais et 6 000 Turcs. <strong>À</strong> Elmenayer, 5 000 Français se virent obligés de se<br />

retirer, le 16 Mai, parce que le vizir approchait du Caire avec 20 000 hommes. Toute l’armée<br />

française fut alors enfermée au Caire et à Alexandrie. Le Caire capitula le 27 Juin, et<br />

Alexandrie le 2 Septembre. Quatre semaines plus tard, le 1er Octobre, les préliminaires de la<br />

paix furent signés, à Londres.<br />

« Le pays d’Égypte n’échappera point », disait la prophétie. Ce langage paraissait impliquer<br />

que l’Égypte allait rester soumise à une puissance de la domination de laquelle elle désirerait<br />

être libérée. La préférence des Égyptiens allait-elle aux Français ou aux Turcs? Dans l’ouvrage<br />

de R. R. Madden sur les voyages en Turquie, en Égypte, en Nubie et en Palestine, il est dit que<br />

les Égyptiens considéraient les Français comme leurs bienfaiteurs; que durant la courte période<br />

qu’ils passèrent en Égypte, ils laissèrent des traces d’amélioration; et que, s’ils avaient pu<br />

établir leur domination, l’Égypte serait aujourd’hui un pays relativement civilisé. Étant donné<br />

ce témoignage, il est clair que le langage des Écritures ne s’applique pas à la France, car les<br />

Égyptiens ne désiraient pas échapper de leurs mains; bien qu’ils désiraient fuir des mains des<br />

Turcs, ils ne le purent pas.<br />

43 : « Il se rendra maître des trésors d’or et d’argent, et de toutes les choses précieuses de<br />

l’Égypte; les Libyens et les Éthiopiens seront à sa suite. »<br />

Comme illustration de ce verset, citons une déclaration de l’historien au sujet de Méhémet Alí,<br />

le gouverneur turc d’Égypte qui assuma le pouvoir après la défaite des Français :<br />

« Le nouveau Pacha se consacra à fortifier sa position afin de s’assurer définitivement le<br />

gouvernement d’Égypte pour lui et sa famille. D’abord, il vit qu’il devait exiger un large revenu<br />

de ses sujets, afin d’envoyer de telles quantités de contributions à Constantinople qu’elles<br />

apaiseraient le sultan et le convaincraient qu’il était dans son intérêt de soutenir le pouvoir du<br />

gouverneur d’Égypte. Agissant en accord avec ces principes, il employa de nombreuses<br />

méthodes injustes pour entrer en possession de grandes propriétés; il nia la légitimité de<br />

beaucoup de successions; il brûla des titres de propriété et confisqua des fonds; enfin, il défia<br />

les droits universellement reconnus des propriétaires. <strong>À</strong> la suite de quoi, de nombreuses<br />

émeutes éclatèrent, mais Méhémet Ali y était préparé, et par sa terrible fermeté il créa<br />

l’apparence que la seule présentation des droits était une agression de la part des Cheikhs. Il<br />

augmenta constamment les impôts, et il donna la charge de les collecter aux militaires; par<br />

ces méthodes il appauvrit les paysans à l’extrême. »<br />

44 : « Des nouvelles de l’orient et du septentrion viendront l’effrayer, et il partira avec une<br />

grande fureur pour détruire et exterminer des multitudes. »<br />

Le roi du Nord en difficulté.<br />

Au sujet de ce verset, Adam Clarke a écrit une note qui mérite d’être citée : « On reconnaît en<br />

général que cette partie de la prophétie ne s’est toujours pas accomplie ». Cette note fut<br />

imprimée en 1825. Dans une autre partie de son commentaire il dit : Si on doit comprendre<br />

que, comme dans les versets antérieurs, il s’agit de la Turquie, cela peut vouloir dire que les<br />

Perses à l’est, et les Russes au Nord, mettront à ce moment-là le gouvernement ottoman dans<br />

une situation très embarrassante. »<br />

Entre cette conjecture d’Adam Clarke, écrite en 1825, et la guerre de Crimée entre 1853 et

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