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la justice de proximite au burundi realites et perspectives

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Les litiges <strong>de</strong> proximité<br />

droit public. En sont également exclues les concessions spéciales<br />

notamment les concessions re<strong>la</strong>tives à <strong>la</strong> recherche ou à l’exploitation<br />

minière ou pétrolière, à <strong>la</strong> distribution <strong>de</strong> l’e<strong>au</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’électricité ou<br />

encore les concessions <strong>de</strong> pêche ou <strong>de</strong> chasse.<br />

Les articles 253 <strong>et</strong> 254 du même Co<strong>de</strong> Foncier définissent les<br />

<strong>au</strong>torités compétentes pour accor<strong>de</strong>r les cessions ou concessions d’une<br />

terre domaniale. Ces <strong>au</strong>torités sont :<br />

Le gouverneur <strong>de</strong> province pour les terres rurales d’une<br />

superficie inférieure ou égale à quatre hectares ;<br />

Le ministre <strong>de</strong> l’Agriculture pour les terres rurales d’une<br />

superficie supérieure à quatre hectares <strong>et</strong> n’excédant pas<br />

cinquante hectares ;<br />

Le ministre ayant l’Urbanisme dans ses attributions pour les<br />

terres urbaines d’une superficie inférieure ou égale à dix<br />

hectares.<br />

Les cessions ou concessions <strong>de</strong>s terres rurales d’une superficie<br />

supérieure à cinquante hectares <strong>et</strong> <strong>de</strong>s terres urbaines d’une superficie<br />

supérieure à dix hectares doivent être, à peine <strong>de</strong> nullité, préa<strong>la</strong>blement<br />

<strong>au</strong>torisées par un décr<strong>et</strong> pris sur proposition du ministre compétent <strong>et</strong> <strong>au</strong><br />

vu d’un proj<strong>et</strong> <strong>de</strong> contrat, dont les termes ne pourront être modifiés lors<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> signature.<br />

Quiconque désire obtenir <strong>la</strong> cession ou <strong>la</strong> concession d’une terre du<br />

domaine privé <strong>de</strong> l’Etat adresse une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> en ce sens à l’<strong>au</strong>torité<br />

compétente par l’intermédiaire <strong>de</strong> l’administrateur communal.<br />

L’acquéreur doit faire enregistrer <strong>la</strong> propriété <strong>au</strong> plus tard dans les <strong>de</strong>ux<br />

mois suivant l’enregistrement <strong>de</strong> <strong>la</strong> cession ou <strong>de</strong> <strong>la</strong> concession,<br />

indiquer <strong>de</strong> façon c<strong>la</strong>ire <strong>et</strong> apparente les limites <strong>de</strong> <strong>la</strong> terre cédée ou<br />

concédée.<br />

Dans l’ensemble, il a été constaté que ces règles sont mal connues<br />

même par ceux-là qui sont chargés <strong>de</strong> les appliquer. Be<strong>au</strong>coup pensent<br />

que l’Etat est propriétaire <strong>de</strong> toutes les terres. Par ailleurs, les règles<br />

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