Graphique 1 - Faculté de Médecine et de Pharmacie de Fès
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Certaines étu<strong>de</strong>s ont démontré que parallèlement à la réduction du volume<br />
prostatique, il existait une diminution du taux <strong>de</strong> PSA. C<strong>et</strong> eff<strong>et</strong> <strong>de</strong> la TB sur le PSA<br />
n’est pas clair. Se limite-t-il à une simple diminution du volume <strong>de</strong> la glan<strong>de</strong> ou<br />
fait-il intervenir d’autres mécanismes ? Quelles sont les conséquences <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te<br />
baisse sur l’interprétation du taux <strong>de</strong> PSA en matière <strong>de</strong> dépistage du cancer <strong>de</strong> la<br />
prostate ?<br />
Les modifications histologiques générées par la toxine peuvent-elles gêner<br />
l’interprétation <strong>de</strong> biopsies prostatiques ultérieures ? L’injection <strong>de</strong> toxine dans une<br />
prostate tumorale a-t-elle <strong>de</strong>s conséquences ?<br />
Un autre point non évoqué dans les publications récentes, concerne les eff<strong>et</strong>s<br />
<strong>de</strong> TB sur la sexualité. Si la résection endoscopique peut provoquer une éjaculation<br />
rétrogra<strong>de</strong>, on peut imaginer que la TB, en bloquant la jonction neuromusculaire <strong>et</strong><br />
en réalisant une dénervation chimique <strong>de</strong> la prostate, puisse entrainer un trouble <strong>de</strong><br />
l’éjaculation.<br />
Enfin le positionnement <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te nouvelle thérapeutique au sein <strong>de</strong> tout<br />
l’arsenal disponible pour traiter une HBP doit être précisé : traitement <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxième<br />
intention après échec du traitement médical ou <strong>de</strong> première intention à la place <strong>de</strong>s<br />
traitements médicamenteux ? Grosse prostate à composante épithéliale<br />
hypertrophiée ou p<strong>et</strong>ite prostate avec hypertonie du muscle lisse ?<br />
B- Douleurs prostatiques chroniques <strong>et</strong> toxine botulique:<br />
La première utilisation <strong>de</strong> la TB dans le traitement <strong>de</strong>s douleurs prostatiques<br />
chroniques a été rapportée par Zermann [108] : Une amélioration clinique<br />
conséquente a été constatée dans neuf cas sur 11 évalués, <strong>et</strong> ce après injection <strong>de</strong><br />
200 unités <strong>de</strong> TB type A Botox® au niveau <strong>de</strong> la région périsphinctérienne <strong>de</strong><br />
l’urètre.<br />
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