1. Hybridation et polyploïdisation
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Cours : La pollinisation<br />
autopollinisation dans le but de conserver un brassage génétique <strong>et</strong> d'éviter la «<br />
consanguinité ».<br />
Pour les plantes possédant les organes mâles <strong>et</strong> femelles :<br />
• Sur la même fleur (bisexuée) : les étamines <strong>et</strong> le pistil atteignent leur maturité à des<br />
moments différents, souvent les étamines sont matures avant le pistil<br />
→ mécanisme temporel.<br />
Lorsque la pollinisation se fait par les animaux, la fleur présente une morphologie de<br />
sorte que le pollinisateur (l'animal) ne peut transférer les grains de pollen sur le stigmate<br />
de la même fleur. L'animal sert alors de barrière physique<br />
→ mécanisme anatomique.<br />
Il existe également des fleurs auto-stériles : si un grain de pollen atterrit sur le stigmate<br />
de la même fleur, le développement de la graine est bloqué<br />
→ mécanisme génétique.<br />
• Sur des fleurs différentes (unisexuées) : des fleurs mâles produisant du pollen <strong>et</strong><br />
des fleurs femelles avec uniquement un pistil. Là encore, pour éviter l'autopollinisation, la<br />
maturité des fleurs mâles <strong>et</strong> des fleurs femelles est différée dans le temps.<br />
D'autres plantes possèdent des individus strictement mâles <strong>et</strong> des individus<br />
strictement femelles. Dans ce cas, l'autopollinisation ne peut avoir lieu.<br />
2. Les différents types de pollinisation<br />
La plupart des Angiospermes ont une vie fixée, elles ont donc besoin d'aide pour<br />
acheminer le pollen sur les stigmates.<br />
70 % à 90 % utilisent les animaux mais quelques Angiospermes (surtout certains<br />
arbres <strong>et</strong> les graminées) <strong>et</strong> Gymnospermes sont tributaires du vent.<br />
a. La pollinisation par le vent : l'anémogamie<br />
La fleur de ces végétaux est souvent terne (c'est le cas des graminées).<br />
Les plantes ayant une vie fixée, c'est la méthode de dispersion qui est apparue en<br />
premier au cours de l'évolution.<br />
Dès que les grains de pollen arrivent à maturité, le vent les libère <strong>et</strong> les transporte.<br />
Ce type de pollinisation implique que les grains de pollen sont très légers. Mais c'est<br />
un mécanisme très hasardeux, les grains de pollen peuvent tomber n'importe où <strong>et</strong> se<br />
r<strong>et</strong>rouver très éloignés des autres fleurs.<br />
Pour pallier à ce hasard, ces plantes produisent des grains de pollen en très grande<br />
quantité, ce qui est très coûteux en énergie pour la plante.<br />
Exemple du Pin :<br />
On peut observer, au printemps, des nuages de pollens jaunes libérés par les Pins.<br />
300 millions de grains de pollen peuvent se déposer sur un mètre carré de terrain à ce<br />
moment là.<br />
b. La pollinisation par les animaux : la zoogamie<br />
Elle concerne la plupart des Angiospermes qui utilisent les animaux pour assurer le<br />
transport des grains de pollen d'une fleur à l'autre.<br />
Les acteurs principaux sont les insectes : on parle d'entomogamie.<br />
C'est le type de pollinisation le plus efficace. Les fleurs, au cours de l'évolution, ont<br />
développé des stratagèmes pour attirer les pollinisateurs <strong>et</strong> donc augmenter leurs<br />
chances de fécondation.<br />
file:///Users/alexandrebutel<strong>et</strong>/Desktop/Anglais%20LEMONDE/Terminales/Cours%20:%20La%20pollinisation.webarchive<br />
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