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Fissuration des mortiers - CSTB

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Influence de la carbonatation sur la fissuration<br />

rendu impossible par la nécessité d’introduire <strong>des</strong> pièces métalliques dans l’enceinte de carbonatation.<br />

Par conséquent, un compromis s’est imposé et l’humidité relative a été fixée à 75 %<br />

avec l’utilisation de NaCl.<br />

Le taux de CO2 de l’enceinte durant la première phase de carbonatation est fixé à 3%. C’est<br />

une concentration suffisante pour accélérer les réactions sachant que le mortier testé dispose<br />

d’une porosité très grossière. L’alimentation en gaz est assurée par une bouteille de mélange<br />

azote/dioxyde de carbone.<br />

2.2.3 Deuxième phase de carbonatation<br />

Après stabilisation de la première phase de carbonatation, une seconde étape de carbonatation<br />

beaucoup plus rapide est initiée. Elle est réalisée en passant la concentration en CO2 à 100%<br />

(bouteille de CO2 pur). Pour les bétons dont la porosité est plus fine, ce taux n’est pas optimal<br />

car les réactions libèrent une grande quantité d’eau qui va rapidement saturer le réseau poreux<br />

et ralentir la diffusion du CO2 à l’intérieur du matériau (Thiery 2005 [90]). Pour le mortier<br />

CEReM3 dont la porosité est assez grossière, cette concentration convient pour accélérer grandement<br />

la cinétique <strong>des</strong> réactions et permettre une carbonatation quasi totale <strong>des</strong> éprouvettes à<br />

la fin de l’étude. Nous avons du effectuer cette deuxième phase de carbonatation principalement<br />

pour <strong>des</strong> raisons d’ordre technique. En effet, nous ne disposions plus de bouteille de CO2 prémélangée<br />

avec de l’azote alors que la carbonatation <strong>des</strong> éprouvettes n’était pas complète (fin de<br />

la première phase de carbonatation à 3 % de CO2).<br />

2.3 Chronologie et déroulement <strong>des</strong> essais<br />

L’étude expérimentale que nous souhaitons réaliser dans l’enceinte de conditionnement regroupe<br />

plusieurs essais :<br />

– Un essai à l’anneau sur couche mince de 10 mm de mortier CEReM3<br />

– Un suivi de le perte en masse et du retrait libre d’éprouvettes 2×4×16 cm<br />

– Un essai de fluage en compression sur une éprouvette 3×4×5,75 cm<br />

A certains moments caractéristiques de l’étude, sont réalisés ponctuellement <strong>des</strong> analyses<br />

analyses thermo -gravimétriques (ATG) et -densimétriques (ATD), <strong>des</strong> observations microstructurales<br />

au microscope électronique à balayage et un suivi qualitatif de l’évolution du front de<br />

carbonatation par le test à la phénolphtaléine (indicateur du pH).<br />

La figure4.5 regroupe les expériences réalisées dans l’enceinte de prétraitement/carbonatation.<br />

FIG. 4.5: Vue générale <strong>des</strong> différents essais réalisés en parallèle dans l’enceinte de carbonatation<br />

La figure 4.6 récapitule la chronologie <strong>des</strong> essais et les différents conditionnements imposés<br />

aux éprouvettes de mortier CEReM3.<br />

90

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