Fissuration des mortiers - CSTB
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Prise en compte du couplage hydratation-séchage pour la modélisation du retrait de<br />
<strong>des</strong>siccation<br />
• Elib correspond à la teneur en eau libre par unité de volume du mortier. Elle comprend<br />
l’eau présente dans les pores capillaires sous ses deux formes (liquide et vapeur) ainsi que<br />
l’eau adsorbée à la surface <strong>des</strong> hydrates<br />
• Deq est le coefficient de diffusion équivalent de l’eau prenant en compte les transferts de<br />
manière globale<br />
L’évolution de ce coefficient au cours du processus d’hydratation et de séchage est identifiée<br />
grâce à la loi proposée par Xi et coll. (Xi et coll. 1994 [119]), qui le relie à l’humidité relative<br />
interne.<br />
Deq = αh + βh.[1 − 2 −10[γ.(h−1)]<br />
] (6.21)<br />
• h l’humidité relative interne<br />
• αh, βh et γh sont les trois paramètres du modèle à identifier. Ils peuvent être calibrés à<br />
partir d’essais expérimentaux ou à partir de relations empiriques en fonction du rapport<br />
E/C<br />
4.2 Conditions aux limites de séchage<br />
Il y a différents moyens d’appréhender le problème de la condition aux limites de séchage<br />
d’une éprouvette. Il est par exemple possible d’imposer une teneur en eau fixe en bord<br />
d’éprouvette calculée avec la courbe d’isotherme en connaissant l’humidité relative extérieure.<br />
Dans le cas d’un séchage rapide au jeune âge, il est préférable de raisonner en terme de flux et<br />
d’appliquer une condition de type convective telle qu’elle est décrite par Torrenti et coll. (Torrenti<br />
et coll. 1997 [120]), tout en imposant une teneur en eau équivalente à l’équilibre en bord<br />
d’éprouvette, calculée grâce à l’isotherme.<br />
−→ q . −→ n = H.(Elib − Ea) (6.22)<br />
• −→ q représente le flux d’eau qui diffuse vers l’extérieur [L.m −2 .s −1 ]<br />
• −→ n est un vecteur unitaire normal à la surface d’échange<br />
• Elib est la teneur en eau libre par unité de volume du mortier. Elle comprend l’eau présente<br />
dans les pores capillaires sous ses deux formes (liquide et vapeur) ainsi que l’eau adsorbée<br />
à la surface <strong>des</strong> hydrates [L.m 3 ]<br />
• Ea est la teneur en eau équivalente en équilibre à la surface du mortier. Elle est déterminée<br />
grâce à l’isotherme en imposant l’humidité relative externe [L.m 3 ]<br />
• H est le coefficient d’échange par convection, c’est-à-dire la vitesse de départ de l’eau<br />
vers l’extérieur [m.s −1 ]<br />
Le coefficient d’échange est considéré comme linéaire en fonction du gradient.<br />
• E0 est la teneur en eau initiale dans le mortier [L.m 3 ]<br />
• β est un paramètre matériau [m 4 .s −1 .L −1 ]<br />
H = β.[(2E0 − Ea) − Elib] (6.23)<br />
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