Fissuration des mortiers - CSTB
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Influence de la carbonatation sur la fissuration<br />
puis plus faible avant d’opérer une stabilisation après une vingtaine de jours de séchage. La<br />
valeur finale <strong>des</strong> déformations libres est assez faible (environ 400 µm/m) du fait de l’utilisation<br />
d’un agent anti-retrait. Lors de la première phase de carbonatation, rapidement après l’augmentation<br />
de la teneur en CO2 à l’intérieur de l’enceinte, un très léger gonflement est enregistré.<br />
S’ensuit un retrait de carbonatation de l’ordre de 250 µm/m. Une fois que ce premier retrait de<br />
carbonatation est stabilisé, la seconde phase de carbonatation est initiée. Un second gonflement,<br />
cette fois-ci beaucoup plus conséquent que lors de la première phase, est mesuré. Ce résultat<br />
montre une évolution proportionnelle de la cinétique <strong>des</strong> réactions de carbonatation avec le taux<br />
de CO2 pour <strong>des</strong> matériaux à forte porosité, contrairement à ce qu’avaient montré Arliguie et<br />
Grandet (Arliguie et Grandet 1991, cités par Thiery 2005 [90]) pour <strong>des</strong> bétons à porosité plus<br />
fine.<br />
3.6 Fluage en compression<br />
Un suivi <strong>des</strong> déformations de fluage en compression est effectué sur une éprouvette de dimension<br />
3×4×5,75 cm. Cette géométrie non conforme permet de se rapprocher <strong>des</strong> conditions<br />
de séchage appliquées aux éprouvettes 2×4×16, cm tout en s’affanchissant de problèmes de<br />
flexion induite en agrandissant la section sur laquelle s’applique la charge (3×4 cm). L’essai a<br />
été mis en place au 27ème jour de la phase de prétraitement. L’éprouvette a été conservée au<br />
préalable dans l’enceinte dans les conditions de séchage présentées plus haut. L’effort de compression<br />
est appliqué grâce à un bras de levier. Les masses ont été disposées afin d’appliquer<br />
un effort constant de 2,2 MPa correspondant environ à un tiers de la résistance maximale à la<br />
compression du mortier. Un capteur LVDT est positionné juste au <strong>des</strong>sus de la cellule d’effort<br />
afin de mesurer la déformation de l’éprouvette au cours du temps. Un schéma de l’essai est<br />
présenté en figure 4.13.<br />
FIG. 4.13: Schéma de l’essai de fluage en compression<br />
Les résultats obtenus pendant toutes les étapes du conditionnement sont présentés en figure<br />
4.14.<br />
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