Fissuration des mortiers - CSTB
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Influence de la carbonatation sur la fissuration<br />
FIG. 4.10: Images en électrons secondaires de la modification d’aspect du gel de C-S-H après<br />
9 jours lors de la première phase de carbonatation (à gauche le mortier non carbonaté)<br />
3.4 Retrait empêché à l’anneau<br />
Un essai à l’anneau est réalisé sur une couche mince de mortier CEReM3 afin de caractériser<br />
le retrait empêché lié à la carbonatation. L’anneau est démoulé à 1 jour et soumis au conditionnement<br />
décrit précedemment. La figure 4.11 présente l’évolution <strong>des</strong> déformations de l’anneau<br />
en laiton au cours du temps.<br />
FIG. 4.11: Évolution <strong>des</strong> déformations de l’anneau du mortier CEReM3 démoulé à 1 jour durant<br />
les 3 phases de conditionnement<br />
Suivons de manière chronologique l’évolution <strong>des</strong> déformations enregistrées :<br />
– Pendant la phase de prétraitement : le mortier est uniquement soumis à la <strong>des</strong>siccation à<br />
l’intérieur de l’enceinte. Un léger gonflement peut être observé durant la phase endogène<br />
(entre 0 et 1 jour). Puis, les déformations dûes au retrait de séchage évoluent jusqu’à une<br />
valeur limite d’environ 80 µm/m atteinte au bout de deux semaines de cure. Un pic de<br />
déformation est situé autour de 8 jours, il correspond simplement à une mesure parasite<br />
d’origine thermique provoquée par l’ouverture de l’enceinte.<br />
– Pendant la première phase de carbonatation : le taux de CO2 dans l’enceinte est fixé à 3<br />
%. Le mortier subit rapidement un retrait additionnel au retrait de <strong>des</strong>siccation d’environ<br />
20 µm/m. Celui-ci n’a pas engendré de fissuration du mortier. Ensuite, les déformations<br />
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