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Fissuration des mortiers - CSTB

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Prise en compte du couplage hydratation-séchage pour la modélisation du retrait de<br />

<strong>des</strong>siccation<br />

FIG. 6.4: Allures <strong>des</strong> courbes de distribution normale (à gauche) et log-normale (à droite)<br />

Si l’on se replace dans le contexte de la porosité <strong>des</strong> <strong>mortiers</strong>, la variable x devient le rayon<br />

d’entrée <strong>des</strong> pores rp et on peut aisément décrire la distribution poreuse totale comme la somme<br />

de sous-distributions log-normales (cf. équation 6.10). La moyenne devient ainsi le paramètre<br />

permettant de décrire la localisation du mode poreux et l’écart-type peut être apparenté à un<br />

paramètre de répartition (mode poreux plus ou moins étalé sur l’axe <strong>des</strong> abscisses).<br />

Avec :<br />

p(rp) =<br />

n<br />

fi<br />

∑<br />

1 σirp<br />

√ exp[−<br />

2π (log(rp) − µi) 2<br />

] (6.10)<br />

2σ 2 i<br />

• fi le « poids » de chaque sous-distribution<br />

• σi et µi l’écart-type et la moyenne de chaque sous-distribution<br />

La courbe cumulée de porosité s’obtient en sommant les intégrales <strong>des</strong> fonctions densités<br />

comme décrit dans l’équation 6.11.<br />

P(rp) =<br />

n rpmax fi<br />

∑<br />

1 rpmin σirp<br />

√ exp[−<br />

2π (log(rp) − µi) 2<br />

].drp<br />

2σ 2 i<br />

(6.11)<br />

Ici rpmin et rpmax définissent les bornes inférieures et supérieures du spectre de porosité auquel<br />

on s’intéresse. Dans notre cas, c’est l’essai de porosimétrie par intrusion de mercure qui<br />

fixera les limites hautes et basses de la distribution poreuse du mortier. Ce modèle est néanmoins<br />

aisément adaptable à toute distribution fournie par une autre technique expérimentale.<br />

La distribution log-normale possède <strong>des</strong> propriétés intéressantes permettant de déterminer<br />

combien de sous-distributions peuvent être associées à la distribution totale. En effet, si l’on<br />

trace log(x) en fonction de log(x)−µ<br />

σ , on obtient un graphique Q-Q (quantile-quantile) où log(x)−µ<br />

σ<br />

correspond au quantile d’une distribution normale n(0,1). Chaque segment de droite sur le graphique<br />

ainsi tracé correspond alors à une sous-distribution. La linéarité observée dans le plan<br />

Q-Q permet de démontrer la validité d’une classe de pore avec une distribution en log-normale.<br />

Il est également possible de déterminer les valeurs initiales <strong>des</strong> paramètres par une méthode<br />

graphique. La moyenne µi est l’ordonnée à l’origine <strong>des</strong> segments, l’écart-type σi est la pente<br />

<strong>des</strong> segments. Un exemple avec 3 sous-distributions est illustré en figure 6.5.<br />

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