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Fissuration des mortiers - CSTB

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Conception de l’essai à l’anneau adapté aux couches minces<br />

Par conséquent, on peut calculer la contrainte maximale résiduelle développée dans le mortier<br />

directement en fonction de la déformation de l’anneau laiton enregistrée par les jauges et <strong>des</strong><br />

caractéristiques géométriques et matériaux, détaillées dans la figure 2.16. Ce qui nous permet<br />

de relier contrainte et déformation par une rigidité théorique de l’anneau notée K (cf. équation<br />

2.7).<br />

Avec K :<br />

σresiduelle−max(t) = K.εanneau(t) (2.7)<br />

K = Elaiton. R2ext + R2 extm<br />

R2 extm − R2 .<br />

ext<br />

R2ext − R2 int<br />

2R2 ext<br />

(2.8)<br />

FIG. 2.16: Schéma récapitulatif <strong>des</strong> caractéristiques géométriques et matériaux, nécessaires au<br />

calcul de la contrainte résiduelle<br />

Il nous reste donc à déterminer, pour chaque anneau laiton dont nous disposons (deux anneaux<br />

lisses et un anneau cranté), sa rigidité théorique. Pour cela, nous avons dû déterminer pour<br />

chaque anneau laiton son module d’Young statique réel par un essai de compression simple sur<br />

la tranche (cf. Annexe A pour les détails de cet essai et les calculs réalisés). Ainsi, pour les 3<br />

anneaux laiton notés A1lisse, A2lisse et Acrante, nous trouvons les valeurs de rigidité K données<br />

dans le tableau 2.2.<br />

A1lisse A2lisse Acrante<br />

K (GPa) 18,519 19,73 9,59<br />

TAB. 2.2: Calcul de la rigidité théorique <strong>des</strong> différents anneaux laiton<br />

5.2 Essais sur <strong>mortiers</strong> industriels<br />

Afin de valider notre essai, deux <strong>mortiers</strong> industriels, l’un plutôt basique et l’autre plus<br />

performant, sont testés. Le premier enjeu est d’arriver à reproduire avec l’essai à l’anneau,<br />

la différence de comportement, préalablement connue, <strong>des</strong> deux matériaux. Pour cela, nous<br />

disposions de deux produits auto-lissants pour chapes, fournis par un industriel membre du<br />

CEReM. Les compositions (quantité de ciment, rapport E/C etc.) ne nous ont pas été données<br />

dans le détail. Le premier mortier (noté B) est une composition plutôt basique alors que l’autre<br />

(noté C) est un mélange ternaire contenant du ciment sulfo-alumineux. Ce type de ciment est<br />

réputé pour compenser le retrait au jeune âge par un gonflement ettringétique.<br />

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