Fissuration des mortiers - CSTB
Fissuration des mortiers - CSTB
Fissuration des mortiers - CSTB
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
Prise en compte du couplage hydratation-séchage pour la modélisation du retrait de<br />
<strong>des</strong>siccation<br />
FIG. 6.15: Représentation schématique de la pression appliquée au squelette solide, tirée de<br />
(Haouas 2007 [73])<br />
Avec l’appoche de Coussy (Coussy 1995 [126]), on exprime la contrainte appliquée sur le<br />
squelette solide. En supposant que le mortier a un comportement élastique et que la contrainte<br />
apparente est nulle, on peut écrire l’incrément de contrainte effective comme :<br />
dσ ′ = S(ξ).dPcap.I (6.38)<br />
Dans notre cas, on cherche à connaître la déformation totale volumique, celle-ci s’exprime<br />
en fonction de la contrainte effective et du module de compressibilité :<br />
dε(ξ) = dσ′<br />
Ks(ξ)<br />
(6.39)<br />
• Ks(ξ) est le module de compressibilité du solide, qui s’exprime en fonction du module de<br />
compressibilité global du mortier comme :<br />
Ks = (1 − φ).K (6.40)<br />
En supposant le comportement du mortier élastique, on peut relier le module de compressibilité<br />
au module d’Young par la formule :<br />
K(ξ) = E(ξ)<br />
3(1 − 2ν)<br />
(6.41)<br />
• ν est le coefficient de Poisson du mortier. Celui-ci est supposé constant et égal à 0,2 (bien<br />
qu’en principe celui-ci varie significativement au très jeune âge passant de 0,5 à 0,2)<br />
Finalement, on peut écrire la déformation de retrait volumique de l’éprouvette comme :<br />
136