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Mécanismes de fiabilisation pro-actifs - ISAE

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16 Chapitre 2. Etat <strong>de</strong> l'art et principales notionsLDPC dont chaque symbole <strong>de</strong> redondance ne dépend uniquement que <strong>de</strong>s symbolessources, et pas d'autres symboles <strong>de</strong> redondance.En tout état <strong>de</strong> cause, l'état <strong>de</strong>s technologies a fait que, suite à leur découverte, lesco<strong>de</strong>s LDPC ont été "oubliés" pendant une trentaine d'années, jusqu'à qu'ils soient"redécouverts" par MacKay [21] dans les années 1990. Depuis ceux-ci constituentun domaine d'étu<strong>de</strong> ouvert qui a permis la création <strong>de</strong> nombreux co<strong>de</strong>s dérivés pourle canal à eacements, tels que les co<strong>de</strong>s Tornado [22], les co<strong>de</strong>s LT [23] et leurssuccesseurs, les co<strong>de</strong>s Raptor [24], que nous étudierons dans la section suivante <strong>de</strong> cemanuscrit.Les métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> décodage <strong>de</strong> type belief <strong>pro</strong>pagation sur le canal à eacements<strong>pro</strong>viennent plus ou moins directement <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> Zyablov et Pinsker [25] en 1974.On parlera alors <strong>de</strong> décodage <strong>de</strong> type itératif. ce décodage n'est pas optimal pour unco<strong>de</strong> donné, par rapport à décodage au maximum <strong>de</strong> vraisemblance (ML) donné, maispossè<strong>de</strong> l'intérêt majeur d'être <strong>de</strong> complexité linéaire.Tout comme pour les autres co<strong>de</strong>s linéaires, la capacité <strong>de</strong> correction <strong>de</strong>s co<strong>de</strong>sLDPC dépend du poids <strong>de</strong>s mots <strong>de</strong> co<strong>de</strong>s et en particulier <strong>de</strong> la distance minimale duco<strong>de</strong>. Lorsqu'ils sont décodés avec un déco<strong>de</strong>ur itératif, les capacités <strong>de</strong> correction <strong>de</strong>sco<strong>de</strong>s LDPC seront également limitées par <strong>de</strong>s caractéristiques telles que la longueur<strong>de</strong>s cycles dans le graphe associé et la taille <strong>de</strong>s stopping sets, que nous présenteronsdans la suite <strong>de</strong> cette section.Ces co<strong>de</strong>s peuvent être utilisés en tant que co<strong>de</strong>s systématiques, selon que lessymboles sources sont envoyés ou non en plus <strong>de</strong>s symboles <strong>de</strong> redondance.Dans la suite <strong>de</strong> cette section, nous présenterons les co<strong>de</strong>s LDPC, leur encodage,leur décodage ainsi que le <strong>pro</strong>blème <strong>de</strong>s stopping sets.Représentation <strong>de</strong>s co<strong>de</strong>s LDPC Deux représentations usuelles et totalement équivalentesexistent pour représenter un co<strong>de</strong> LDPC. Selon le niveau <strong>de</strong> simplicationapporté à la résolution d'un <strong>pro</strong>blème donné, l'une ou l'autre <strong>de</strong>s représentations serautilisée.La première représentation d'un co<strong>de</strong> LDPC est basée sur un graphe biparti ougraphe <strong>de</strong> Tanner [26]. Un graphe est dit biparti s'il existe <strong>de</strong>ux ensembles <strong>de</strong> n÷uds etun ensemble d'arêtes, tel que chaque arrête relie <strong>de</strong>ux n÷uds d'un ensemble diérent.Un co<strong>de</strong> LDPC peut être déni comme un graphe biparti dont l'ensemble <strong>de</strong>sn÷uds <strong>de</strong> gauche, appelés n÷uds variables V représente un mot <strong>de</strong> co<strong>de</strong>, et l'ensemble<strong>de</strong>s n÷uds <strong>de</strong> droite, correspond à <strong>de</strong>s n÷uds <strong>de</strong> contrainte C. La représentation dugraphe <strong>de</strong> Tanner d'un co<strong>de</strong> LDPC se trouve sur la Figure 2.3.Dès lors, une suite <strong>de</strong> symboles constitue un mot du co<strong>de</strong> si et seulement si pourchaque n÷ud <strong>de</strong> contraite, la somme <strong>de</strong>s symboles correspondants aux n÷uds variablesadjacents est nulle.La représentation d'un co<strong>de</strong> LDPC sous la forme d'un graphe <strong>de</strong> Tanner est particulièrementutile pour représenter le mécanisme <strong>de</strong> passage <strong>de</strong> messages qui intervientdans le décodage itératif. De plus, cette représentation permet également <strong>de</strong> faire ap-

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