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Mécanismes de fiabilisation pro-actifs - ISAE

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24 Chapitre 2. Etat <strong>de</strong> l'art et principales notions<strong>de</strong> la sortie du LT 1 . Son nom vient du fait que la matrice génératrice <strong>de</strong> cessymboles est creuse. Un bloc HDPC, qui <strong>pro</strong>duit h symboles appelés half symboles, et qui prend enentrée la sortie du LT inverse et les symboles LDPC.Par rapport à la version <strong>de</strong>s co<strong>de</strong>s LT présentés ci-<strong>de</strong>ssus et basés sur <strong>de</strong>s distributions<strong>de</strong> type Soliton, l'enco<strong>de</strong>ur LT <strong>de</strong>s co<strong>de</strong>s Raptor est adapté dans la RFC5053.La distribution Soliton qui permet un encodage asymptotiquement optimal, possè<strong>de</strong>un <strong>de</strong>gré moyen qui augmente avec la dimension du co<strong>de</strong>, ce qui en conséquence,implique que la distribution LT classique n'est pas <strong>de</strong> complexité linéaire. Pour cela, ladistribution <strong>de</strong> <strong>de</strong>grés présente dans le standard est indépendante <strong>de</strong> cette dimension.Ceci permet aux co<strong>de</strong>s Raptor d'être, tous comme les co<strong>de</strong>s LDPC, <strong>de</strong> complexitélinéaire en la dimension du co<strong>de</strong>. Bien entendu, l'optimalité asymptotique <strong>de</strong> la distributionest perdue, mais ce n'est pas en soi un <strong>pro</strong>blème, car, comme nous l'avons vu,celle-ci n'est même pas visible pour <strong>de</strong>s dimensions <strong>de</strong> co<strong>de</strong> usuelles.Comme nous l'avons vu, l'encodage Raptor consiste en une étape <strong>de</strong> précodage<strong>pro</strong>duisant <strong>de</strong>s symboles intermédiaires et un encodage LT <strong>de</strong> ces symboles.Soit c 0un ensemble <strong>de</strong> k symboles sources. Le précodage consiste à créer unensemble c <strong>de</strong> l = k +s +h symboles intermédiaires. Nous avons détaillé les l relationsexistantes entre ces symboles intermédiaires et les symboles sources.Si G LT correspond à la matrice <strong>de</strong> l'enco<strong>de</strong>ur LT, nous avons :c 0= G LT ¢ cSoit G LDP C la matrice <strong>de</strong> taille k ¢ s qui permet <strong>de</strong> générer les symboles LDPCc s à partir <strong>de</strong>s symboles c t en sortie <strong>de</strong> LT 1 . Nous avons :c s = G LDP C ¢ c t , c s + G LDP C c t = 0De la même manière, si G Half représente la matrice <strong>de</strong> taille h¢(k +s) qui permet<strong>de</strong>s générer les half symboles c h à partir <strong>de</strong> la concaténation <strong>de</strong> c t et c s :( )( )ctctc h = G Half ¢ , c h + G Half = 0c s c sOn peut alors représenter ces l relations par une matrice A carrée. Nous avonsalors :⎛⎞ ⎛ ⎞( ) G LDP C Id s 0 c t0s+h= ⎝ Gc 0 Half Id h⎠ ¢ ⎝c s⎠G LTc hUne représentation plus claire <strong>de</strong> A se trouve sur la Figure 2.7. Un exemple réel<strong>de</strong> matrice A pour k = 500 symboles se trouve sur la Figure 2.8. Sur ce schéma, leséléments en noir représentent les indices égaux à 1 dans la matrice.Le co<strong>de</strong>c Raptor standardisé précise que les tailles s et h <strong>de</strong> ces symboles supplémentairessont dépendantes <strong>de</strong> k, mais restent néanmoins faibles relativement à k. A

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