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Couches minces d'oxyde d'étain: la localisation faible et les effets de ...

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4. LES VOIES DE LA DIFFUSION DES PORTEURS DE CHARGE ETLEUR CONTRIBUTION AUX CORRECTIONS QUANTIQUES À LACONDUCTIVITÉl’impulsion angu<strong>la</strong>ire, <strong>de</strong> <strong>la</strong> charge électique <strong>et</strong> autres nombres quantiques.Aux basses températures, <strong>les</strong> particu<strong>les</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> trous sont excités seulement au voisinage<strong>de</strong> <strong>la</strong> surface <strong>de</strong> Fermi. Dans un système isolé, le nombre total <strong>de</strong>s particu<strong>les</strong> estconservé. Par conséquent, le nombre <strong>de</strong>s particu<strong>les</strong> excitées doit être égal au nombre<strong>de</strong>s trous. Du point <strong>de</strong> vue théorique, il est plus commo<strong>de</strong> <strong>de</strong> travailler avec un système,qui est équivalent à l’ensemble grand canonique <strong>de</strong> <strong>la</strong> mécanique statistique, c’est-à-direavec le système, caractérisé par un potentiel chimique au lieu du nombre <strong>de</strong>s particu<strong>les</strong>.Ceci équivaut à traiter un système qui se trouve en contact avec un réservoir <strong>de</strong>s particu<strong>les</strong>.Dans ce cas il est commo<strong>de</strong> <strong>de</strong> travailler avec l’énergie libr<strong>et</strong>el-00589730, version 1 - 1 May 2011F = E − µ · N (4.1)où E - est l’énergie du système, µ - est le potentiel chimique <strong>et</strong> N - est le nombre total<strong>de</strong>s particu<strong>les</strong>. L’énergie libre <strong>de</strong>s excitations, qui sont décrites par <strong>la</strong> déviation δn p<strong>de</strong> <strong>la</strong> fonction <strong>de</strong> distribution, est donnée par l’expression suivante Nozieres & Pines(1999)F − F 0 = ∑ p( p22m − µ)δn p = E − E 0 − µ(N − N 0 ), (4.2)où N 0 est le nombre <strong>de</strong>s particu<strong>les</strong> dans l’état principal. Quand le nombre <strong>de</strong>s particu<strong>les</strong>est conservé, c’est-à-dire quand ∑ p δn p = 0, l’expression précé<strong>de</strong>nte se réduit àE − E 0 = ∑ pp 22m δn p. (4.3)Pour un système idéal il existe une re<strong>la</strong>tion linéaire entre l’énergie d’un état particulier<strong>et</strong> <strong>la</strong> fonction <strong>de</strong> distribution. Si on prend en compte l’interaction entre <strong>les</strong> particu<strong>les</strong>,<strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion entre l’énergie E <strong>et</strong> <strong>la</strong> fonction <strong>de</strong> distribution <strong>de</strong>s quasi-particu<strong>les</strong>n p <strong>de</strong>vient beaucoup plus compliquée. C<strong>et</strong>te re<strong>la</strong>tion peut être écrite comme une fonctionnelleE[n p ], dont, en général, on ne peut donner une expression formelle. Pourtant,si <strong>la</strong> fonction <strong>de</strong> distribution n p est suffisament proche <strong>de</strong> <strong>la</strong> fonction <strong>de</strong> distribution<strong>de</strong> l’état principal n 0 p, c<strong>et</strong>te fonctionnelle peut être développée en série <strong>de</strong> Taylor. Ensupposant que n p soit p<strong>et</strong>ite, nous obtenonsE[n p ] = E 0 + ∑ pε p δn p + O( 2 ). (4.4)58

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